Remake du film japonais "Hachiko Monogatari" et inspiré d'une histoire vraie célèbre en terre niponne, ce récit d'amitié hors-norme et de fidélité à toute épreuve entre un maître et son chien a tout pour séduire les coeurs sensibles, et même les plus endurcis.
Le professeur Wilson (Richard Gere) trouve un petit chien tout mignon sur le quai de sa gare, le ramène à la maison, cherche en vain ses propriétaires et fini par l'adopter. Le chien prend la manie de venir attendre tous les jours son maître devant la gare à la même heure quand il rentre du travail. Mais Wilson meurt à son boulot et ne rentre plus. Le chien obstiné, continue de venir tous les jours pendant de nombreuses années et devient une célébrité locale.
Le gros piège avec ce genre d'histoire, c'est évidemment le manque de subtilité. Dur de ne pas sombrer dans le larmoyant. Et avec un faiseur comme Hallström, pouvait-on espérer qu'il l'évite? Au contraire il fonce tête baissée dedans et nous livre un tire-larme, certes efficace, mais avec de gros sabots. On a droit à tout: musique dégoulinante au piano (Kackzmarek qui ressort la même soupe que pour Finding Neverland), gros plans en pagaille sur la jolie trogne du chien tout triste, histoire édifiante, seconds rôles tous émus devant le pauvre toutou fidèle, etc... Même le plus maladroit des cinéaste aurait fait pleurer une salle avec un sujet pareil.
Au final on ressort de là certainement touchés mais surtout agacés par les grosses ficelles émotionnelles utilisées, les mêmes encore et toujours...