Peu après avoir vu son prédécesseur, La légende d'Hercule, porté par le brillantissime Kellan Lutz, j'apprends qu'une autre adaptation du personnage est prévue, avec Dwayne Johnson dans le rôle principal, le tout réalisé par Brett Ratner, un mec surtout connu pour avoir réalisé X-Men : The last stand, film renommé s'il en est.
Je m'attendais à du bon gros nanar bien gras.
Puis j'ai vu les bandes-annonce. Des séquences assez stylées montrant les combats face à l'hydre de Lerne, au Sanglier à la menthe (Comment ça j'oublie toujours son nom?), au Lion de Némée...
Je me disais que finalement le film allait peut-être être sauvable.
Puis on m'a expliqué qu'en fait, les séquences que j'avais appréciées, mises bout à bout, n'occupaient qu'une minute du film, qui n'a pas pour thème les douze travaux.
Je me suis dit que c'était mort pour un bon film.
J'suis quand même allé le voir. Et ça démarrait plutôt bien. L'idée de base du scénario, selon laquelle Hercule est un gros badass à la tête d'une petite bande de mercenaires badass, dont l'un des membres est un conteur chargé de précéder la bande pour conter et romancer la légende d'Hercule pour bien foutre les jetons à ceux qu'ils vont défoncer, est plutôt pas mal. Les éléments mythologiques sont balayés, ce ne sont que des artifices de conteur, nous avons ici le vrai Hercule.
Je me suis retrouvé avec plaisir devant un film bien au-dessus de mes attentes.
Enfin, sont arrivées les fatidiques 45 minutes, limite à partir de laquelle le film décide qu'il se doit d'être complètement con. Et là, c'est la fête : Retournements de situation improbables, fonçage tête baissée dans tous les clichés, erreurs de réalisation en chaîne...
J'ai fini par bénir l'existence de la carte Gaumont qui m'évite d'avoir à payer pour ces merdes.