Une fois vu le premier Highlander, il n’était qu’une question de mois avant que je succombe au second. Parmi toutes les versions existantes, je suis tombé sur la plus récente, surnommé « Renegade Edition » où le ciel n’est plus rouge mais bleu, et où le film a été remonté pour tenter sans succès d’avoir un poil de sens. Non seulement l’auditoire était déçu de ne plus voir de ciel rouge moche et d’entendre Zeist à tout bout de champ, mais le film n’était clairement pas plus intelligible pour autant — il perdait même de cet humour généré malgré lui.
Highlander II atomise toutes les règles établies par le 1er : on peut revivre malgré avoir été décapité, on peut faire de la magie si ça nous tente — mais pas tout le temps, et la 1ère chose évidente à faire quand on rajeunit de 40 ans c’est évidemment de tirer un coup dans une ruelle crasseuse après avoir abattu des porcs-épics volants.
Bref, c’est moche, incompréhensible et navrant au possible. Et même si j’adore John « Dr Cox » McGinley hurler et faire des grimaces, ça ne sauve en rien le naufrage total de ce film