Parsemé de bonnes idées, de plans créatifs, de scènes géniales (le dévorage de Doghnuts sur fond sonore de cartoon), de fous rires et même de vrais moments d'émotion, Horns faillit tout de même là où le livre étincelait : dans la cohérence du tout. On pouvait rire et pleurer sur le bouquin mais sans jamais se sentir baladée d'une histoire à une autre, en restant au plus près des personnages, qui ici, sacrifiés au style et à un patchwork narratif bien moins fluide, ne touchent pas autant. Lee Tourneau en particulier, est une bien pâle copie de son original de papier.
Recommandé en priorité à qui n'a pas lu le bouquin, pour la surprise, et le vrai bon moment qu'on doit prendre au visionnage si on peut s'empêcher de faire la comparaison.