J'hésite entre trouver ça tout pourri et rigoler pour les quelques scènes burlesques liées aux cornes.
Entre la romance cucul-la-praline et ses faux rebondissements, le vrai coupable qu'on voit venir à des kilomètres, les personnages qui changent d'avis en deux-deux ... Et surtout cette sale impression que Daniel Radcliffe veut désespérément casser son image de brave garçon binoclard véhiculée depuis une décennie: vas-y que je fume comme une usine, que je me torche la gueule, que je joue des scènes olé-olé, que je m'enroule de gros serpents autour du cou... Que je suis le Diable ! (bon sang que c'est grossier la manière dont est amenée la fourche)
Y a beaucoup de défauts, et c'est un peu trop long. Mais j'ai malgré tout trouvé quelques dialogues bien fendards (« vous pourriez passer ce temps-là à vous sucer l'un l'autre », la discussion avec la mère qui veut retrouver son amant bronzé à gros zizi). Et la demoiselle qui joue Merrin à défaut d'être jolie est rousse, c'est déjà ça.