Ce film est un mensonge et il ne repose que sur l'idée même que l'accord tacite entre l'auteur et le spectateur qui repose sur la suspension d'incrédulité ne serait être qu'accessoire. C'est d'autant plus terrible que le sujet initiale est porteur et que l'idée est bonne. On s'attend alors a un film qui nous marquera par un rapport de force psychologique, avec d'un côté une arnaqueuse qui a tout le système derrière elle et de l'autre une mafia russe qui n'a que faire des règles. On est face à une question primordiale de ce que peut être la justice et le pouvoir. On est confronté également au rêves américains et à son entropie ou la réussite devient alors une question de prédation.
Mais comme je le disais, c'est un mensonge. Les films sont tous des mensonges, mais ils ont cette force que l'on consent au mensonge qu'ils vont nous faire, au point d'oublier que se sont des mensonges. Mais ce consentement à des limites qui sont allégrement franchis ici, a tel point que Rosamund Pike n'est forte que parce que Roman Lunyov est nul. Face a un vrai parrain de la mafia Russe le film aurait été beaucoup plus intéressant. Tout ça pour servir un personnage détestable et nous amener nul part... Je suis sortie du film en plein milieu a cause des incohérences et là c'était finis.
J'ai rarement été mis en colère par des films, mais celui là oui. Tout ça pour servir un discours moralisateur puant comme netfric en a le secret.