C'est avec beaucoup d'attente que j'attendais de pouvoir voir un film retraçant la carrière exceptionnelle de l'un des meilleurs joueurs italien du XXeme siécle.


Si la partie sur la vie de l'Artiste du ballon rond est relativement intéressante de sa carrière naissante, en passant par sa blessure au genou, sa conversion au bouddhisme, la rencontre avec sa compagne et sa vie de famille et ses sélections en équipe nationale jusqu'à la finale dramatique contre le Brésil en 1994, c'est aussi et surtout les exploits footballistique de Baggio qui m'intéresse et là visiblement la réalisatrice, même si elle semble fan du fameux numéro 10, n'est jamais capable de montrer le talent ni le génie du joueur et les rares scènes de match de foot sont franchement peu enthousiasmantes tant la réalisation semble dépasser par l'exercice.


Alors oui, la réalisatrice dépeint les moments clefs de la vie du Divin à la queue de cheval mais alors pourquoi zapper son passage à Juve où il réalisa ses meilleures années dans le Calcio ? Ni son passage à l'AC Milan ou l'Inter, à peine est évoqué son éclosion à la Fiorentina par le biais de son arrivée blessé à ce diable de genou mais jamais le charisme ni le talent et sa réputation en serie A ?


Bref, beaucoup de manques impardonnables et une timidité agaçante et timorée dans les scènes footballistique plombe l'intérêt du film.


Du côté des acteurs, l'ensemble est plutôt convaincant, à voir en en italien évidemment pour en apprécier toutes les subtilités, Andrea Arcangeli incarnant avec malice et subtilités le fameux numéro 10 accompagné d'une excellente Valentina Bellé tout en charme et femme forte du joueur, sans parler de l'acteur qui incarne le père ( Andrea Pennacchi) distant mais aimant et celui dans le rôle d'Arrigo Sacchi tout en dérision et force de persuasion.


Ce film hommage aurait était bien meilleur avec une durée plus importante, 90 minutes c'est pas suffisant pour raconter la vie du fameux numéro 10 emblématique de la fin du XXeme siècle.


Et surtout, et mille fois hélas, il manque des scènes de foot ou pourquoi pas plus d'images d'archive, retraçant tant pour les spécialistes du Calcio et du beau jeu que pour le néophyte de spectaculaires scène de match et de belles actions grâce auxquelles Baggio nous avait tant enthousiasmé. C'est ce manque de souffle épique qui nuise au film comme un match où serait pratiquer le fameux Catenaccio des 70's....Peu reluisant ni spectaculaire, juste existant.

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le 27 mai 2021

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Shambara 1970

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