Le scénariste et réalisateur du tant apprécié Love Actually revient à la comédie romantique avec Il était Temps. Mettant en scène Domhnall Gleeson, un peu trop mésestimé à mon goût comme acteur et la pétillante Rachel McAdams, l'oeuvre a au moins le chic de tenter de se démarquer en permettant à l'héros de l'histoire de pouvoir remonter dans le temps, dans un endroit ou un événement qu'il a déjà vécu pour tenter d'en modifier l'histoire.
Seuls les hommes de la famille ont accès à ce don. L'oeuvre va donc jouer sur cette situation, très souvent pour le meilleur plutôt que pour le pire. Si on doit reprocher des incohérences par moments par rapport à certaines situations et une oeuvre qui s'éternise finalement un peu trop sur la fin, le film explore d'autres pistes que celles du couple permettant par là de faire surtout une oeuvre qui aborde des sujets familiaux très concrets.
L'humour est très souvent présent, le film est bon enfant et il me fait passer un agréable moment. Pas sûr que je m'y attelle chaque année à revoir ce Il était temps mais nul doute qu'à un moment ou un autre, je m'y replongerai avec un certain plaisir.