Il était temps de sortir du placard
Ne vous fiez ni à l’affiche ni au titre (un peu pourris tous les deux), ce film vaut plus que ce que son emballage laisse supposer.
Une comédie romantique basée sur les sauts dans le temps? Mouai ça pourrait évoquer “un jour sans fin” puisque notre héros ne peut qu’effectuer des retours que dans son passé.
Ça nous donne de belles scènes où il réécrit les évènements récents de sa vie, évitant les petits embarras du quotidien (il est un peu gauche, c’est donc pratique d’éviter les pièges quand on les as déjà tous subits).
Sa relation avec Rachel Mac Adams est joliette, d’ailleurs le couple est bien trouvé, ils sont tous les deux un peu empotés , mignons, presque trop lisses pour sembler réels, mais diablement attachants.
Là où on dépasse un peu à la fois la comédie romantique et les voyages dans le temps (qui ne sont qu’un prétexte au film), c’est qu’on y parle beaucoup de la famille: les relations père-fils, et frère-soeur surtout.
Notre héros n’est pas qu’un gamin amoureux éternel de sa femme, c’est aussi le gosse qui admire son père, le frère qui veut que sa soeur soit heureuse.
Oui c’est très rempli de bons sentiments, les gens sont gentils, ils nous donnent envie d’aimer la vie, la morale est sirupeuse, tout transpire la sueur de bisounours.
Mais c’est bon quand même.
Parce que les personnages sont sympathiques, un peu fous, un peu gauches, jolis mais pas canons (le héros est vraiment adorable mais c’est pas Brad Pitt non plus).
Parce que les petits sauts dans le temps, ça renouvelle un peu la comédie, ça donne quelques belles scènes (même si il y a un passage que je trouve totalement incohérent et qui m’a gâché la dernière demi heure).
Parce qu’on a besoin de ces petites comédies légères et sans enjeux, mais pas totalement nunuches pour autant.
Parce qu’on aime se souvenir qu’aimer ses proches c’est souvent faire des choix, que ça ne nous empêche pas d’aimer plusieurs personnes, chacune à sa manière chacun avec ses qualités et défauts, et que la vie qu’on puisse la modifier ou pas, ça reste cette chose insaisissable qu’on redécouvre en permanence.
Parce qu’il faut absolument que j’arrête de raconter n’importe quoi dans mes critiques.