Il était une fois dans l'Ouest par batman1985
Sergio Leone... Sans aucun doutes, l'un de mes réalisateurs favoris grâce à sa façon si particulière de faire des films. Il était une fois en Amérique et Le bon, la brute et le truand sont, sans conteste, deux chefs-d'oeuvre. Leone, un de mes favoris grâce à ses histoires, sa façon de filmer avec souvent de longs plans-séquences, grâce aussi aux acteurs de ses oeuvres et le plus souvent parce qu'il va chercher l'un des meilleurs compositeurs de musique au monde: Ennio Morricone!
Il était une fois dans l'Ouest ne déroge pas à cette règle. Un casting de choix, un Leone au sommet de sa forme et de son art et une musique du maestro italien permettent au film de devenir culte. Leone, même façon de filmer que dans Le bon la brute et le truand, très peu de dialogues, avec énormément de musique et un réalisateur qui s'appuie sur des acteurs qui ont de la gueule... C'est le cas de Henry Fonda, Charles Bronson, Jason Robard ou Claudia Cardinale, tout simplement remarquables. Le premier, c'est Frank, est fantastique parce que charismatique, méchant à souhait et tenant son rôle a la perfection. L'homme à l'harmonica alias Charles Bronson crève tout simplement l'écran. Quel charisme, quelle prestance. Le genre d'acteurs que j'affectionne énormément au même titre qu'un Clint Eastwood, Robert DeNiro, Daniel Day-Lewis, James Stewart ou d'autres que j'oublie. Claudia Cardinale ajoute une touche féminine à ce monde de brutes à la gâchette facile. Au départ, Leone nous fait croire à une femme assez innocente et fragile mais on est bien loin de cette vérité. Enfin, Jason Robards est le genre d'acteurs qui, parfois, bien malgré eux font rire le spectateur. Ensuite, l'histoire du génie italien prend forme petit à petit. Démarrant assez lentement dans une gare et quasiment sans paroles de la part des acteurs. Trois hommes attendent le train, les téléspectateurs attendent la suite... Ensuite, ça s'emballe à la manière Leone: plans sur les visages, sur les personnages, longs silences qui laissent la place à une fantastique musique d'Ennio Morricone (une fois de plus...). Jouissif! Même chose pour la scène finale... Ensuite, l'intrigue devient véritablement intéressante et malgré la lenteur et la longueur du film, le mot ennui n'a pas lieu d'exister dans cette oeuvre magistrale. Peut-être pas mon préféré de ce réalisateur mais quel film quand même, passionnant de bout en bout. Leone, ce géant du cinéma, parvient une fois de plus à signer un film merveilleux. Un chef-d'oeuvre simplement. Ce monsieur est parti trop tôt et laisse un immense vide au septième art et plus particulièrement à un cinéma américain qui chercher actuellement un nouveau souffle. Leone lui aurait probablement donner une bonne bouffé d'oxygène...