In the Fade est un film qui me faisait de l’œil, il faut dire que les descentes aux enfers au cinéma sont l'un de mes péchés mignon ! En particulier si c'est écrit et interprété comme il faut, il s'agit pas d'en faire des tonnes ou d'en faire peu. Bien que Diane Kruger soit plutôt connue, je me souviens pas beaucoup de cette actrice, hormis son interprétation dans Inglorious Basterds je n'ai pas gardé beaucoup de souvenirs d'elle dans d'autres rôles, In the Fade étant le genre de film qui se concentre exclusivement sur un seul acteur, il me paraissait évident que cette fois je me ferais une meilleure idée de son talent au visionnage de ce film.
Alors oui Diane Kruger est une bonne actrice, son jeu m'a paru irréprochable et m'a même un peu touché dans certaines situations, à ce niveau là aucun problème c'est du bon, prix mérité.
Je n'ai malheureusement pas plus accroché que ça à l'intrigue du film, certes il y a à boire et à manger (souffrance, douleurs, pleurs, haine, injustice, etc...) mais je n'ai pas aimé la construction et la narration du film. Celui-ci se constitue en trois parties, la première est peut-être la meilleure du film, l'explosion de douleur sonne juste et est suffisamment longue contrairement à la seconde partie que j'ai trouvé un peu trop rapide à mon goût. J'aurais aimé plus d’ambiguïté sur cette dernière, qu'elle soit plus longue et surprenante... cette partie du film m'a un peu déçu. La troisième partie dénote pas mal avec les deux autres, elle est complètement convenue, le rythme est plus lent et le tout est pas franchement très intéressant.
Petit mot concernant la bande son, je l'ai trouvé pas mal du tout, ce n'est pas le genre de musiques que vous écouterez chez vous mais j'ai trouvé quelle se complétait bien aux émotions et sentiments ressentis par le personnage de Diane Kruger.
Une descente aux enfers correcte, crédible mais qui manque de panache et de surprises.