Inception par rutrapio

AAAAh ces films dont tout le monde parle...

Une queue qui faisait au moins tout ça de long, une salle sur-remplie et donc sur-chauffée, et sur-ement la clim' en rade.

Et le film alors.

Disons le tout de suite, il n'y a pas vraiment de passage qui, pour moi, nécessite réellement un grand écran : pour ceux qui n'aiment pas les salles noires, attendez le divx... euh DVD pardon.

Les acteurs sont bons, (voir très bon pour Ellen Page, mais je suis toujours partial avec elle).
Di Caprio joue bien son rôle de meneur complétement torturé de la tête, avec des secrets en abîmes abyssaux.
Marion Cotillard m'a, quand à elle, laissé totalement froid, n'a rien réveillé en moi comme émotion particulière, m'a limité fait sourire quand elle quitte la réalité.

Et après, c'est aussi une foultitude de resucée :
- Arthur, ami de longue date, confident, qui engueule un coup mais reste toujours, tiré à 4 épingles, trop inspiré de Ianto Jone de la série "Torchwood".
- Eames, l'arnaqueur grandiloquent, un James Bond like mais sans le coté britannique.

Et d'un point de vue cinématographique aussi on se lâche :
- finalement, vivre dans un rêve où d'autres peuvent nous faire faire n'importe quoi, c'est Matrix nan?
- la scène au bar dans Paris lors de la première rencontre Ariadne/Cobb, quand tout explose et que personne ne bouge, très laid.
- l'avant dernier rêve, plein de neige, sent fortement le Metal Gear Solid joué à 3h du matin, avec des gardes en mousse et une architecture en carton pâte (pas visuellement hein) qui explose de partout avec 3 pains de plastique.
- pas sur que les histoires de temps "in/out" du rêve soit réellement respecté, à vérifier.
- un camion qui se fait plus que mitrailler de partout et qui arrête toutes les balles, se renverse, repart sans souci...
... and so on.

MAIS...MAis...mais...

Paris qui se retourne sur elle-même, Ellen Page, une toute petite dose d'humour, Ellen Page, ET une histoire complexe menée de main de maître, qui tient en haleine sans perdre le spectateur, rien que pour ça, il faut le voir.