Pour les amateurs de Sudoku et d'origami

Il y a un moment de vérité dans ce film. Si j'étais moins une flemme j'en ferais une théorie générale : chaque film contient un plan ou une scène qui contient ou révèle son intégralité. Mais après il faudrait trouver des exemples, donc se souvenir des films pour commencer... je m'arrête la sinon j'irai méme pas au bout de cette critique.
Donc cette scène c'est celle ou Dicaprio viens recruter une jeune étudiante et lui inculque ses super-pouvoirs. C'est donc la séquence régressive spéciale dédicace au jeune public qui a déja rêvé qu'il volait sur un balai comme machin ou qu'il a les yeux qui s'allument. Sauf qu'en fait elle a le superpouvoir des superpouvoirs : elle est Dieu, quoi. On va voir ce qu'on va voir !
Bon, je sais pas quelle genre de délire vous vous lanceriez mais elle, la pauvre-je dis la pauvre, en même temps elle est censée être conseilée par tout un pool de scénariste surpayés- tout ce qu'elle trouve à faire c'est plier le 6ème arrondissement comme une calzone ou pulvériser une jolie rue pavée en confettis. Ca relève donc de l'imaginaire virtuel typique de la publicité pour téléphone portable. C'est léger et sans conséquence, la fantaisie stérile d'un auteur ivre du pouvoir de l'image numérique, mais impuissant à produire mieux que des artefacts ineptes.