Dans le domaine des arts il y a les génies qui font grandir leur œuvre au fil des ans pour nous livrer des chefs d'oeuvres toujours plus éblouissants. La musique et les sciences nous en ont donné de brillants exemples. Malheureusement, il existe aussi une catégorie de génie créatif qui tel une poule nous livre tout son trésor d'un seul coup. A charge pour le gallinacé rusé de distiller son pécule de départ afin d'assurer la prospérité de ses vieux jours.
En raclant les fonds de tiroirs d'un fond de commerce incapable de se renouveler , on en vient à revisiter inlassablement les mêmes lieux (communs) et à se repasser inlassablement les mêmes photos jaunies.
Ce dernier opus (du moins je l'espère) d'Indiana Jones, nous ressort du chapeau tout ce qui n'avait jusque là pas pu trouver sa place dans les autres films du Maestro. Bien venue dans la galerie des monstres:
- ET congelé dans une caisse aimantée
- La réplique culte de C3P0 "tout ça ne me dit rien qui vaille"
- La soucoupe volante de rencontre du 3 sème type
- L'épée du capitaine crochet maniée par une psychopathe russe pas plus maline que son homologue nazi des précédents opus
- Les décors de jungle sud américaine de Jurassic Park
- Les courses poursuites en bagnoles de 1941
etc, etc, etc, n'en jetez plus la coupe est pleine.
Même certaines scènes de Star Wars VII sont déjà contenues dans ce film, c'est à peine croyable!
Donc si vous n'avez plus assez d'imagination pour créer de nouveaux personnages et leur faire vivre des aventures excitantes capables de soulever l'enthousiasme du public, il vous reste toujours un bon vieux bout de fromage au fond du frigo...