Parce que cette chose ne mérite pas de critique sérieuse, voici un copier/coller du résumé de mon appréciation...
LES PLUS :
- Une entrée en matière aussi intrigante que la bande-annonce. Aussi mensongère, aussi, mais ça, on n'en sait rien, sur le moment.
- Mark Ruffalo, toujours sympa à suivre, que ce soit une caricature de tête de nœud libérale dans la vraie vie ou pas.
- Quelques beaux plans de New York. Parce que c'est beau, New York, et qu'un confortable budget hollywoodien peut s'offrir de belles images.
- Le générique de fin. Ne vous moquez pas : il aurait pu ne pas y en avoir. Par magie. On sait jamais, avec ces magiciens, ils sont tellement forts.
LES MOINS :
- Tout le reste. Bon, d'accord, je vais faire quelques efforts, au nom de la paix dans le monde.
- Un sentiment prédominant, autant dire écœurant, d'artificialité : tout est faux, jusqu'à la démonstration que tout était faux. Méta ? Peut-être. Quand bien même : méta nul.
- Une réalisation et un montage d'une nullité insultante. Pas envie de m'attarder dessus, on a juste l'impression d'être dans un clip de Justin Bieber. En même temps, Louis Leterrier, quoi. Son CV devrait suffire à garder à bonne distance des salles obscures.
- L'absence criante d'effort dans l'écriture du "scénario", en mode pilote automatique du début à la fin, et qui tutoie par moments les cimes de la beaufitude hanounesque.
- On n'en a vite rien à foutre, du coup, et de façon hyper-énervée, genre à avoir envie d'étrangler un chaton, pour ensuite le regretter, et être du coup encore PLUS énervé (etc.).
- Un déplorable gâchis d'acteurs : les "magiciens" sont de pauvres vignettes dotées de l'épaisseur de timbres poste (on pense donc principalement à Eisenberg et Harrelson), les deux flics (Ruffalo et Laurent) s'enlise dans une idylle de série télé à deux balles (l'idylle et la série télé), et les deux vétérans (Caine et Freeman) ne servent à rien, quand ils ne donnent pas carrément l'impression de se demander ce qu'ils foutent là. Encore que non dans le cas de Morgan Freeman : jouer les papys super vénérables, quand ce n'est pas Dieu, dans des films de merde semble être son passe-temps favori, ces dernières années.
- Dave Franco et son charisme de boys band : juste non. Autant dire que son talent n'est pas gâché, puisqu'il n'en a pas. Pourquoi, Alison Brie ? Mmh ? Juste pourquoi ?
- Le fait que tout ça n'a... ben, pratiquement RIEN À VOIR AVEC LA PUTAIN DE MAGIE. Parce que la magie, les potos, la magie du monde RÉEL, celle des magiciens dont le charisme, l'habileté physique et l'aptitude à manipuler le public sont les SEULES armes puisque ce n'est PAS DE LA VRAIE MAGIE, ce n'est, JUSTEMENT, PAS DE LA VRAIE MAGIE. Gérard Majax et David Copperfield ≠ Oz et Saroumane ! Bordel !
- Un des twists finaux les plus cons de l'histoire du monde, et entier hein, dans leur globalité, je parle de l'histoire, même celle du début, et du monde, même ceux pourtant très loins des Aborigènes dans leurs putains de buissons séchés et des Mongoliens dans leurs putains de yourtes sans électricité.
- Le fait qu'il faut attendre près de deux heures pour atteindre le générique de fin.
- La non-remboursabilité du ticket, alors que les motifs de remboursabilité ne manquent pas, à commencer par l'attentat sur les neurones et le bon goût, qualifiable de terroriste.