Now You See Shit, volume 2 !

Faire un bon film, qu'il plaise à la critique et aux public de façon à ce que les studio soient satisfait, c'est compliqué. Mais certains films sont calibrés pour que quelques soient leurs pertinences, ils vont faire en sorte que les studios soient dans tout les cas content. Certains y arrivent bien car leurs auteurs ont réussit à donner un point de vue pertinent, mais certains n'y arrivent pas lorsqu'on analyse un peu le film, comme celui-ci.
Pour les bons côtés, on peut voir les décors qui sont assez variés et bien mis en valeur. De plus, les acteurs jouent tous très bien. D'un autre côté, vu le casting, c'était assez prévisible. Mais cela est toujours plaisant, surtout la prestation de Daniel Radcliffe qui surpasse ses collègues. Enfin, j'aime bien le générique de début avec ses lettres qui changent de sens suivant le point de vue et donc, qui est plutôt bien pensé.
Et il y a tout le reste. Je ne ferai pas l’affront de lister tout ce qui ne va pas dans le scénario et de son problème lié à la suspension consenti de l'incrédulité, Durendal en a déjà parlé suffisamment dans son vlog sur le film. Je vais surtout dire ce qui m'a choqué dans son scénario (même si je suis plutôt d'accord avec Durendal). Déjà, pourquoi intégré dans son scénario un dialogue lié à l'ordinateur quantique quand on y connait rien dans ce domaine. Certes, c'est pour un passage comique avec la nouvelle recrue, mais, autant faire cela juste dans le domaine de l'informatique. Pis, la scène avec la fameuse carte est risible. Entre plier une carte informatique, marcher dessus est déjà aberrant, mais avec tout les garde, il n'y en a pas un qui va voir la carte lorsqu'ils se la passent et la montre à tous le monde, tout cela pendant qu'un ordinateur quantique mette 5 minutes pour chercher si une carte de son processeur est manquante. De plus, lorsque le frère Franco hypnotise avec une montre le jumeau de Woody Harrelson, on nous montre cela comme un élément qui a permit de résoudre leur affaire. Mais, le film veut nous faire oublier un peu trop rapidement que le personnage de Dave Franco est en même temps dans un autre endroit de Londres entrain de faire son tour de carte. Puis, en soi, perdre la carte n'est pas un gros problème puisque seul un ordinateur quantique ne peut lire cette carte visiblement. Mais bon, à part les problèmes de scénario, il y a aussi le problème des personnage. Déjà, je déteste la nouvelle bimbo qui parle trop et est une Jar-Jar avec des boobs. Son histoire d'amour à la fin est aussi bien amené qu'entre celle de Batman et Catwoman dans The Dark Knight Rises, ce qui n'est pas un compliment. Pis, je n'arrive pas à m'investir dans ses personnages. Déjà, montrer ses magiciens comme étant des rock star puisque les gens se foutent de voir une conférence à laquelle ils ont payé quand ils peuvent voir ces magiciens ou encore les applaudir sur la Tamise, ça ne passe clairement pas. Et l'histoire du détective n'arrive pas à m'intéresser puisque le film nous dit clairement au début que tout ce qui sera montrer peut être faux. Ainsi, comment croire à la réelle mort de son père ? Limite, je m'intéresse plus au méchant car ses motivations sont claires et sont logique (et j'aime la science donc, je trouve aussi son côté scientifique intéressant). La mise en scène ne me fait pas grand chose. La scène d'action avec le détective est plutôt mal filmé, je trouve, les effets spéciaux sont assez bien fait mais va à l'encontre du pitch du film et donc, n'est intéressante que pour filmer ses décors. Enfin, la musique n'est pas mémorable. A part utiliser des artistes locaux de rap et le thème principal, elle n'est pas du tout pertinente.
Ainsi, un film qui est affligeant tellement son scénario est incohérent, invraisemblable et pas prenant. Si un cinéphile crie au scandale aux films Transformers mais aime ce film, alors, pour moi, sa crédibilité tombe à zéro. Il y a des qualités, bien évidemment, mais pour moi, le vrai problème est lorsqu'un film dit que tout ce qui est montré peut être faux. Ainsi, on ne peut pas s'investir dedans.