Le destin tragique d'un jeune homme qui se fuit et est en quête d'absolu

Tout a été dit ou presque sur Into The Wild. Et c'est ce presque qui m'intéresse. Je vais plutôt proposer ma théorie (fumeuse ?) sur ce film, que donner mon avis. Parce que tout le monde se contrefout de savoir si j'ai aimé ou non ce film - et heureusement. Enfin, cet avis, je vais quand même vous le mettre sous le nez. Mais rapidement. Pour ensuite passer à la théorie en question et la développer.
Mon but n'étant pas de vous donner envie de voir le film, ni de vous éviter de perdre 2 h 30 de votre vie, je vous conseille de passer votre chemin si vous ne l'avez pas encore vu. Je vous préviens, je fais allusion à la fin, et même plusieurs fois. Mon but est plutôt d'interpréter le film sous un autre angle, je m'adresse donc en priorité à ceux qui l'ont déjà vu.
Globalement, vous l'aurez compris en voyant la note, je n'ai pas détesté ce film, mais je n'ai pas adoré non plus. Et vous voilà bien avancés. Disons que l'idée de départ est intéressante. Fuir cette société, tout larguer, lâcher ce quotidien confortable mais morne et vide de sens, pour vivre libre, sans attaches, de manière autonome, en communion avec la nature, tout le monde en a rêvé au moins une fois. Moi y compris. Au passage, cela montre que l'idée n'est pas aussi originale et géniale que ça, puisque tout le monde y a pensé.
Mais surtout, je ne trouve pas que cette idée soit si bien traitée que ça. Je ne dirais pas que je me suis ennuyé, mais je n'ai pas non plus été fasciné par le film. D'abord, les paysages sont censés être superbes. Et ils le sont. Mais ils ont été vus et revus, quelque part ils font partie de la pop culture. Plus grave, je trouve que ces paysages ne sont pas habités, ils sont vides, décoratifs, des faire-valoir. C'est filmé sans âme. Trop lisse. L'esthétique du film tient presque de la pub ou du vidéo clip. Et à ce sujet, la musique du chanteur de Pearl Jam, vieille gloire du grunge, est supposée constituer l'autre grand atout du film (avec l'idée de départ et les paysages). Mais je la trouve assez envahissante et je ne suis pas trop sensible à cette voix éraillée assez caricaturale, sur un mode "vous avez vu comme je suis viril et trop roots, j'ai du vécu mon pote, j'en ai bavé, ma musique elle vient grave des tripes".
Le découpage du récit est discutable, mais ça fait partie de l'approche générale du film : il est confortable à regarder, joli et agréable, il ne bouscule pas, il ne remet en fait rien en question. J'ai en tous cas préféré la seconde partie à la première, qui est un peu mièvre. Le héros semble parfait, et tous les gens qu'il rencontre sont gentils avec lui et pétris de bonnes intentions. Il ne lui arrive jamais rien de fâcheux. Au pire il trouve un job dans un fast food. Et même là, la manager est sympa avec lui et ne lui souhaite que du bien. La deuxième partie beaucoup plus sombre et réaliste, apparaît donc, ironiquement, comme une bouffée d'air frais. C'est déjà un peu plus profond et un peu plus authentique. La mort du héros semble arriver comme une surprise, mais en fait elle est inéluctable, préparée par de précédents échecs : le piège de la rivière en crue, la mort inutile du renne qui préfigure la sienne, etc.
Parlons-en du héros. C'est un gentil garçon bien élevé, toujours souriant et bien propre sur lui (même quand il devient un clochard : on dirait un déguisement ou un maquillage), idéaliste, intelligent, mais un peu trop sûr de lui, obstiné et détaché de tout. En fait, tout comme les autres personnages du film, il est monolithique, n'a aucune profondeur psychologique et n'est pas crédible. A l'image de ces hippies qui correspondent tous aux clichés habituels. Pas très intéressant tout ça.
Et c'est justement sur cet aspect psychologique que je vais me concentrer. Habituellement, on donne deux raisons pour expliquer la motivation du personnage qui d'un coup quitte tout sans prévenir et sans donner de nouvelles pour partir seul dans la nature sauvage et profonde (Alaska quand même). Pas anodin tout de même comme décision, je trouve... Soit c'est parce qu'il est contre la société de consommation et le conformisme (incarnés par ses parents). Soit parce qu'il aime les grands espaces et la nature après avoir lu Jack London, Thoreau et autres auteurs. L'une ou l'autre de ces explications est généralement avancée, parfois les deux. Et dans les deux cas, on ne sait de toute façon pas pourquoi au fond il en est arrivé à rejeter la société de consommation à ce point (surtout qu'il se prépare à intégrer Harvard) et à adorer la nature sauvage à ce point. C'est comme ça, pur hasard.
Ces explications me semblent insuffisantes. S'il est simplement dégoûté par la société de consommation et idéaliste, alors pourquoi ne décide-t-il pas de mener une vie alternative, soit en marge de la société comme les hippies, soit au sein de la société mais pour la changer de l'intérieur (par exemple pratiquer une agriculture raisonnée et respectueuse de l'environnement, comme la permaculture). Or, il n'en est rien. Il veut être seul, pour faire du kayak sans licence et sans casque, chasser le lapin et chier dans les bois à la cool. Il ne veut pas des gens, même pas des hippies que justement il rencontre à plusieurs reprises, et qui pourtant le comprennent et l'aiment. Peut-être alors ne s'aime-t-il pas lui-même, en fait ?
Quant à son amour de la nature, là aussi, ça n'explique pas pourquoi il refuse tout contact avec les autres, rejette totalement sa famille, même sa soeur qui l'aime (on dirait une sainte), ne s'attachant à personne. Il semble plutôt être quelqu'un qui fuit. Mais quoi ? Il aurait pu très bien simplement se payer un chalet dans la forêt au bord d'un lac dans lequel il aurait passé tous ses week ends et toutes ses vacances, en pleine nature. Il en aurait eu les moyens, brillant diplômé issu d'une famille très aisée d'entrepreneurs.
Non décidément, ça ne colle pas. Ca ne suffit pas. Il doit y avoir autre chose en plus, derrière cette surface.
Il me semble que des indices sont donnés dans le film, subtilement. Je suis d'ailleurs loin d'être sûr que ce soit volontaire de la part du réalisateur...
A un moment, on nous dit au passage qu'il a appris sur le tard que le mariage de ses parents est basé sur un mensonge, son père étant déjà marié et ayant déjà un enfant, qu'il a abandonné en même temps que sa première femme. Cette révélation a traumatisé notre héros.
Et pour gérer ce traumatisme, sa stratégie semble avoir été de s'enfuir par la lecture, par l'imaginaire, par le rêve, par l'idéalisme. Et de se trouver des pères de substitution à travers ces auteurs et penseurs, tels que Thoreau, désincarnés donc irréprochables, idéaux. Il fait sienne la citation de ce dernier qui place la vérité au-dessus de l'amour et de la justice. Cet idéal, le jeune homme va le vivre dans la réalité, l'incarner jusqu'au bout, à tout prix. Y compris de sa vie. Ce n'est pas tant en fait l'amour de la vérité que la haine du mensonge qui guide chacun de ses pas et de ses gestes. Il cherche à fuir ce traumatisme originel. Il préférera donc mourir plutôt que trahir sa propre parole...
En général les fans du film semblent d'ailleurs interpréter la fin comme une simple anomalie, un petit accident, n'ayant aucun lien avec tout ce qui précède, sans incidence sur l'interprétation globale du film et de la destinée du héros. Du genre "bon d'accord certes il meurt seul dans d'atroces souffrances à seulement 24 ans mais il en a quand même bien profité, pendant deux ans il s'est baladé au grand air, c'est tout ce qui compte". Mouais... Je crois plutôt qu'il s'agit d'un aboutissement logique, et que cette mort contribue à comprendre tout ce qui précède.
Je ne dirais pas non plus que sa mort est un échec. Il est allé jusqu'au bout de son raisonnement. Il s'intègre complètement à la nature. Il devient de l'engrais. Sa personne s'efface mais sans disparaître en totalité, elle s'intègre à un Tout qui le dépasse. On peut même aller jusqu'à se demander si cet empoisonnement n'est pas un acte manqué...
On le voit d'ailleurs dans les derniers temps plus en plus en contact rapproché avec la nature, dans ce qu'elle a de plus sauvage et dangereux, et sa peur diminue, il semble même ne plus trop craindre la mort : les loups qui mangent les restes de l'élan à quelques mètres de lui sans que ça lui fasse ni chaud ni froid, l'ours qui vient vers lui jusqu'à le frôler, et il ne bouge pas, etc. Il fait dorénavant presque partie de cette nature sauvage, en même temps qu'il n'a plus rien à perdre. Son identité d'individu s'est dissoute, comme il le voulait. C'est pourtant paradoxalement à ce moment-là que, ayant enfin trouvé la paix intérieure, il renoue avec son identité, sa famille et la société qu'il avait rejetés, comprenant qu'on ne peut vivre seul, et gravant sur le bois son nom complet, et comprenant.
Mais comment en est-on arrivé là ?
Je pense que ce jeune homme, plus qu'être en quête d'identité, est en fuite d'identité. Son identité même est en effet basée sur un mensonge. Il est un enfant illégitime. Un bâtard. Pire encore, il a pris la place d'un autre. L'enfant du premier mariage de son père a été abandonné, renié, sa vie est gâchée. Il est un imposteur. Un usurpateur. Il n'a pas sa place dans cette famille, donc pas sa place dans la société. Il ne mérite pas de se faire sa place au soleil, de posséder des choses (il refuse la voiture neuve que ses parents veulent lui acheter), il ne veut pas hériter. Son existence même n'a pas de légitimité. Difficile de vivre en paix avec soi et avec les autres dans ces conditions...
J'irai même plus loin. Etant déçu par ses parents réels qui lui ont menti toute leur vie, qui ne sont motivés que par l'argent, la réussite et l'accumulation de biens matériels, et qui passent leur temps à se disputer, le héros se cherche des parents symboliques. Parfaits puisque désincarnés. Les auteurs et personnages de romans ne lui suffisent plus. Il ne peut pas vivre seulement dans la pensée et l'imagination. Il lui faut vivre pour de vrai. Quoi de mieux alors que d'avoir la Nature pour mère, et Dieu (dont il parle beaucoup) comme père ? Il part donc en quête d'une fusion avec ces deux figures parentales archétypales. Il veut communier avec la nature, s'abandonner dans les bras de la Mère par excellence, Mère Nature/la Déesse Mère (jusqu'à en mourir), et goûter à l'absolu, au divin. Il aime monter au sommet des montagnes pour se rapprocher du Ciel, de cet infini, tendre vers ce Père, s'élever à sa hauteur, tout en étant soutenu par cette terre, cette Mère.
Notre héros, pour moi, se fuit donc lui-même, en quête d'un absolu insaisissable, et refuse tout contact prolongé avec les humains, lien filial et tout risque de transmission d'une lignée. Parce qu'il se considère comme un bâtard et un usurpateur, qui n'est pas digne d'être le fils de quiconque et qui n'est pas digne de transmettre ses gênes. A la limite, il ne mérite même pas de vivre. Sa vie est un mensonge.
Le point de départ concerne d'ailleurs son identité, au sens trivial, administratif, mais aussi dans un sens plus profond et plus psychologique et symbolique. Avant de partir, on le voit détruire minutieusement tous ses papiers d'identité. Libération ou auto-destruction ? Plus tard, il est arrêté et il est question de ses papiers d'identité, qu'il n'a pas. Cela ne semble pas l'inquiéter. On lui propose d'ailleurs de faire des démarches pour en acquérir, qu'il ne fait pas.
Il se défait aussi des 20.000 dollars qu'il possède et qui lui viennent très probablement de ses parents. Ce n'est pas seulement un rejet des biens matériels et du consumérisme qu'il concrétise par ce geste, mais un rejet de tout lien avec ses géniteurs, avec sa lignée, un refus d'être un héritier.
Son second acte fondateur, dans cette deuxième naissance qui est en fait un pas supplémentaire vers la mort, presque un suicide inconscient, c'est de renier son nom de famille. Il ne veut plus être fils de. Il ne veut plus appartenir à cette famille qui n'est pas unie par l'amour, le bonheur et l'honnêteté, mais par les disputes, le matérialisme et le mensonge. Il ne veut pas être un héritier de cette lignée. Ironiquement, le nom de substitution qu'il se choisit est celui d'un groupe de rock FM de l'époque de ses parents : Supertramp. Ce nom est à lui seul tout un programme, un peu paradoxal : le tramp qui définit une identité de vagabond, de clochard. Mais pas n'importe lequel : le super est superlatif, il est au-dessus, il survole, ce qui évoque bien sa quête d'absolu autant que sa fuite et son détachement.
C'est seulement quand il est sur le point de mourir et qu'il réalise que le bonheur ne vaut que s'il est partagé, qu'il se réapproprie son nom de famille, le gravant dans le bois.
Notre chérubin rencontre comme par hasard des gens qui voudraient bien faire de lui un fils de substitution parce qu'ils ont perdu le leur, tout comme ses propres parents l'ont lui. Ce sont d'ailleurs les personnages les plus attachants et les plus vrais du film. Je dis comme par hasard, parce qu'en fait, on tend souvent sans s'en rendre compte à croiser dans nos vies des personnes qui incarnent nos propres problématiques familiales. Il y a cette hippie sur le retour, qui n'a plus de nouvelles depuis plusieurs années de son fils qui doit avoir environ l'âge du héros, femme avec qui ce dernier crée des liens affectifs, mais qu'il fuit par deux fois. A cette possible mère de substitution s'ajoute un père (ou grand-père, mais figure paternelle quand même) en la personne d'un ancien militaire qui a perdu il y a longtemps sa femme et son fils dans un accident et ne s'en est jamais remis. Il va jusqu'à proposer au jeune homme de l'adopter...
Il rencontre aussi une jeune fille discrète, douce et séduisante, qui est attirée par lui et voudrait bien perdre sa virginité dans ses bras. Il refuse pour des raisons de bienséance (elle est mineure), lui qui pourtant est censé fuir les normes sociales et le conformisme... Avec de tels doutes sur sa légitimité et sur son identité, un tel rejet de sa famille, de sa lignée, allant jusqu'à détruire matériellement son identité (les papiers et cartes) et renier son patronyme, il n'a pas tellement envie de transmettre ses gênes, de prolonger sa lignée (même symboliquement, dans le cas où il se protège)... Il va donc jusqu'à se refuser toute relation sexuelle. Il ne veut pas être un héritier, il ne veut pas qu'on lui transmette quoi que ce soit (nom, argent...), mais il ne veut pas non plus transmettre. Il veut mettre fin à sa lignée.
De plus, il semble voir cette jeune fille fragile, tendre et émouvante, qui ressemble à sa soeur, comme une petite soeur, pour qui il a de l'affection, mais pas de désir.
Le héros est donc partagé entre son besoin très humain d'être accepté par des figures parentales (et plus largement familiales, avec la jeune fille), en nouant des liens affectifs avec ces personnages, et une peur panique de tout lien de filiation même symbolique, ainsi qu'une volonté obstinée et pathologique de ne pas mentir, ne pas se mentir à lui-même, ne pas trahir son projet (aller vivre seul au fin fond de l'Alaska)
Il me semble donc que ça ne peut pas être plus clair. Le fil conducteur du film me semble bien plus profond, sur le plan psychologique, qu'un simple retour à la nature ou une simple dénonciation de la société de consommation à l'américaine. Sauf que c'est très probablement à l'insu du réalisateur lui-même. Ou alors il le cache bien.
Il est en tous cas dommage qu'il n'ait pas choisi d'explorer un peu cet aspect psychologique et spirituel pour donner à son personnage et à son histoire de la profondeur et de l'authenticité. Il est plutôt resté à la surface avec des jolies images, une jolie musique, des personnages sympas, une histoire qui coule toute seule (en tous cas dans la première partie du film), sans vrais enjeux, en se contentant de donner (par inadvertance ?) quelques maigres indices sur la personnalité et les motivations profondes du personnage, sans en faire vraiment quelque chose, sans donner d'épaisseur au héros. Qui du coup polarise sur sa personne deux sortes de réactions, extrêmes et opposées : on l'admire ou on le hait.
Pour moi en effet ce jeune homme n'est ni un modèle, un exemple à suivre, un être libre et heureux, ni un enfant gâté capricieux, petit bourgeois égoïste et lâche. C'est un être humain perdu, traumatisé, sans même en avoir conscience car il a choisi de se couper de ce traumatisme, de l'intellectualiser pour se protéger, un être humain qui se cherche et se fuit à la fois, qui cherche le bonheur, la joie et le plaisir au présent et s'auto-détruit à la fois, qui cherche le contact avec d'autres humains et les fuit à la fois, qui cherche, pour compenser l'absence d'un couple de parents à peu près unis, affectueux et crédibles, une communion absolue avec Mère Nature et Dieu le Père. Jusqu'à la mort, qu'il semble en fait accueillir comme une délivrance, les yeux rivés vers le ciel, vers le Ciel.

Spellbound
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le 14 avr. 2019

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