Perplexement

Image magnifique, musique solennelle, et scènes pleines de grâce (le balai à cheval notamment) dissonent incompréhensiblement avec les acteurs déclamant artificiellement leur texte dans leurs armures éco+. Un tel décalage pourrait servir à créer l'humour. Or ici, tandis que le tragique parait faux, le comique est avorté, désamorcé dès son début pour qu'il n'ait pas lieu. Les personnages montrés comme grotesques ne sont pas moqués ; des scènes se veulent d'une gravité affectée de spectacle de fin d'année mais sont soutenues par la dramaticité de la bande son ; alors qu'on se dirige presque vers du Kaamelott, on bifurque juste avant. Puis on revient à un sérieux emprunté. Je ne comprends pas bien ce que Dumont a cherché à faire.