La disparition brutale de son chien ayant fait exploser le taux de mortalité des gangsters implantés sur le territoire américain dans le premier opus, le jeune retraité le plus dangereux de la Terre s'envole cette fois en Italie pour reprendre du service à cause d'une vague histoire de dette d'honneur.


À vrai dire, on s'en fiche un peu, on aurait accepté n'importe quel prétexte pour retrouver à nouveau cette icône du cinéma d'action en train de dézinguer tout ce qui bouge.
Et, punaise, ces retrouvailles ne pouvaient pas mieux se passer tant "John Wick 2" tient absolument toutes les promesses que l'on était en droit d'attendre.
C'est bien simple, les cadavres ne cessent de s'empiler à une vitesse sidérante (imaginer le boulot du pauvre médecin-légiste qui passe après !) dans un ballet de gunfight/corps-à-corps complètement dément. Oui, oui, on peut vraiment parler de "ballet" sanglant avec ces chorégraphies qui surprennent toujours par leur inventivité et leur fluidité (et chose rare, sans jamais lasser !).
On peut bien évidemment tiquer sur l'apparente invincibilité de notre héros (il prend quand même très cher, ce bougre) ou le nombre infini de larbins au service du grand méchant mais c'est vite oublier que "John Wick" s'inscrit dans un univers finalement très "comicbookien" avec ce monde de tueurs organisé dans lequel il évolue et dont ce deuxième opus ne cesse de nous exposer toutes les ramifications non sans humour (le Sommelier, le Tailleur,...). Un second degré qui trouve d'ailleurs aussi sa source dans certains affrontements comme celui, génial, du métro et cette interaction hilarante avec des gens "normaux".
La seule petite erreur de parcours provient peut-être de la séquence avec Laurence Fishburne, ce qui n'aurait dû être qu'un petit clin d'oeil geek tourne au seul véritable gros temps mort du film (à croire que Fishburne porte la poisse ces derniers temps).


Mais, peu importe, que vous soyez ou non amateurs de ce genre de film, il est impossible de ne pas prendre son pied devant ce "John Wick 2" qui égale ou même surpasse en de nombreux points son modèle pour confiner à l'éclate totale ! Et l'épilogue nous annonce un troisième opus encore plus fou. Faites qu'il arrive très vite !

RedArrow
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le 23 oct. 2017

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