On a eu plusieurs Joker :
Le bouffon excentrique avec Nicholson, le criminel sadique et calculateur avec Ledger et on a la victime avec Phoenix.
Ce film d'auteur, raconte l'histoire de la descente aux enfers d'un homme dont toute la vie n'est que échec et rejet. Son histoire personnelle se trouve involontairement mêlé à un climat social d’une société en déclin. C'est la première fois qu'on éprouve une empathie pour le Joker en mal d'amour et de reconnaissance.
Oui Joker fait partie d'un univers de comics. Pourtant ici pas de héros, enfin si, le seul vrai héros c'est Joaquin Phoenix qui porte à bouts de bras ce rôle torturé, aussi bien mentalement que physiquement. Son interprétation mérite un Oscar cela va sans dire.
Ce film met en scène une vison de la folie et n'appelle pas à une quelconque suite servant à démarrer un énième univers épisodique. Du moins je l'espère.