A tout vouloir traiter en même temps (psychophobie, mépris de classe, isolement, maltraitances...), le film ne s'abandonne jamais et déroule une suite finalement très prévisible de causes et de conséquences. Sans un Joaquin Phoenix habité (même si je lui préfère sa performance moins oscarisable dans Le Village), on aurait presque l'impression d'assister à un nouveau film de la catégorie : "nom d'une saga horrifique des années 80 : le commencement".
Au fond, c'est en faisant rentrer de force Joker dans le genre du film de super-héros (tout en arguant qu'il n'avait rien à voir avec le-dit genre) qu'on a pu faire oublier qu'il est un thriller ou un film d'horreur franchement banal.
Joli coup marketing. Qui ne devrait pas résister à l'épreuve du temps.