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Joker est largement centré autour du personnage principal, et Arthur Fleck apparaît dans toutes les scènes. Les autres acteurs n’ont que des rôles anecdotiques, y compris Robert De Niro (acteur fétiche des films de Martin Scorcese des années 70-80 dont s’inspire Joker comme Taxi Driver ou La Valse des Pantins), mais nous devons quand même souligner les talents de Frances Conoy (vu dans How I Met Your Mother ou American Horror Story) qui interprète la mère d’Arthur et qui joue elle aussi une personne atteinte de troubles mentaux. Les scènes dérangeantes sont nombreuses, portées par la profondeur et la mélancolie du personnage. Les plans et scènes montrant un univers gris et triste ponctuent largement ce long métrage. Finalement, seul Arthur Fleck finit par apporter de la couleur, au sens propre comme au figuré. La bande-son a un rôle important dans Joker, la musique est intimement lié à son personnage principal. La musique est entrainante quand Arthur est joyeux, notamment la scène devenue célèbre et copié où il danse sur les escaliers (Rock and Roll Part 2 de Gary Glitter). Les moments tristes sont accompagnés de violons mélancoliques, et les instants où Arthur ressent de la colère voit un volume plus élevé enrichi de percussions.