Soyons clairs : je n'ai aucun culte pour Jurassic Park. Je ne l'ai pas vu au ciné, je ne nourris pas de fascination pour le premier volet et encore moins bien entendu pour les 2 suivants. J'aime pourtant beaucoup les dinosaures ! Trainé par ma douce pour ce dernier volet et ayant de gros doutes sur ce relou fraîchement adoubé qu'est Chris Pratt.
La première demie-heure du film est sûrement l'une des plus honteuses que j'ai vu ces dernières années. Bardés de clichés, des personnages à l'utilisation de la musique plus gimmick tu meurs, c'est simple : on a vite envie que ça parte en couilles et que tout le monde meurt dans d'atroces souffrances. Dès que l'action débarque, le film porte un autre visage fort heureusement en étant plus sérieux et se portant directement et quasi-intégralement dans le combat entre la proie et le chasseur.
Après, est-ce que ça vaut quelque chose sur l'échelle du blockbuster ? Si on compare aux années 90, on a envie de pleurer. Par rapport aux 2000's, on mouais. Mais si l'on compare aux 2010, on peut se dire que oui, c'est un peu mieux qu'un Transformers. Pour autant, ce n'est pas la fête à la saucisse. Entre hommage, remake, fan service et manque d'originalité, Jurassic World peine à montrer ce qu'il a dans le ventre et demeure limité. Le casting est miteux et gimmick, comme le choix facile et lourdingue de foutre D'Onofrio dans un énième rôle de bag guy moisi.
Certes, on ne voit pas le temps passer mais est-ce que ça va plus loin que ça ? Non.