No man may have me, unless he's beaten me in a fair fight.

Quel beau nanar quand même. Spin-off dans l’univers de Conan, qui se focalise sur le personnage hautement sexiste de Red Sonja, le film tente tant bien que mal de surfer sur une verve féministe. Bon déjà, le titre français lui retire cette approche, mais même dans l’intrigue, notera que l’unique raison d’avoir Kalidor/Conan/Schwarzy dans le film, outre pour tenter de le booster, c’est pour forcer une liaison romantique à Sonja et la sortir des mauvaises passes. Y’a le discours, y’a les actes, parfois très maladroits, parfois à côté de leurs pompes, mais tout dans ce film respire le nanar. Que ce soit l’intrigue très bancale, les personnages secondaires comiques, les dialogues absurdes, les scènes de combats ridicules, les effets spéciaux pas vraiment au top, ou le casting à la limite du risible (même Schwarzy sera limite). Bon, dans tout ça, on pourra éventuellement retenir une BO sympa d’Ennio Morricone et quelques idées de fantasy sympas ici et là.

Un beau petit nanar donc. Il se laisse voir et même apprécier, mais l’ensemble n’est vraiment pas terrible. L’exemple typique du film essayant de mettre en avant une héroïne dans un monde imaginaire sans vraiment y parvenir et se perdant dans des méandres caricaturales. Bon, au moins, Sonja ne sera pas aussi ridicule que Supergirl (à peu près sorti en même temps).