L'héroïne déferle sur la Turquie et détruit sa belle jeunesse qui sombre alors dans l'apathie et/ou la luxure. Même le supposé fils de Cuneyt Arkin est affecté et souffre des affres du sevrage. Ça suffit ! Un homme doit se lever pour que cesse cette infamie. Un homme au regard de braise. Un homme au style martial parfaitement adapté aux manœuvres déloyales des barons de la drogue.
Mais doit-on faire justice soit-même ? Une nuit d'alcoolisation sur une bouteille sans fond, dans un vieux port, suffira-t-elle à apporter la réponse à notre héros ? Vous le saurez, en regardant Kelepçe !
Une turkisherie made in Cetin Inanc 80, reconnaissable entre toutes à son grain inimitable, à sa boite à sons et à son montage de fou furieux. Et bien entendu, Cuneyt à son top de la rigidité agile et séductrice.
Bon, si le métrage commence bien, il faut reconnaitre qu'il s'enfonce un peu trop dans le drame dans sa seconde partie. Néanmoins, les bastons sont vraiment excellentes, juste comme on les aime. Et y'a même une course-poursuite en bagnole.
Kelepçe, c'est donc du bon, sans débordement.