Pilot
Critique originellement publiée sur le Journal d'Emmessem. Je ne sais pas quoi dire sur Kin : Le Commencement. Ca m'emmerde, parce que je l'ai vu en avant-première et j'aime bien rédiger un petit...
le 29 août 2018
12 j'aime
21
Présenté comme le dernier blockbuster de l'été, et en plus produit par les producteurs de Strangers Things, Kin : le commencement peut en tenter plus d'un mais sachez que c'est avant tout l'histoire d'une famille recomposée sur un fond de science-fiction. On a là une approche originale, beaucoup moins pan pan pif paf qu'on ne l'aurait cru, qui nous donne envie de laisser sa chance à cet énième film du genre.
Les frères Baker réadaptent ici leur court-métrage Bag Man sorti en 2014 et développent une intrigue familiale dans un milieu défavorisé. Cette dernière est traquée par les mafieux du coin depuis que l'ainé est rentré de son séjour en prison. Jusque là, le ton social confondu au polar étonne bien qu'il n'y ait rien de bien nouveau là-dedans. Mais le jeune héros, campé justement par Myles Truitt, va faire une drôle de découverte qui lui permettra d'avoir un sérieux avantage sur ses adversaires. L'arme surpuissante qu'il a en sa possession est le point départ de l'intrigue parallèle, propre au genre d'anticipation, mais celle-ci s'avère beaucoup plus mystérieuse et floue, ce qui pourrait en décevoir certain. Heureusement, entre action et révélations, la fin apporte une scène pleine de réponses mais aussi pleine de nouvelles questions. Est-ce suffisant pour nous donner l'eau à la bouche et pour amorcer une nouvelle saga ? Pour l'instant, rien n'est annoncé mais pour ma part, je dirais que ça manque de croustillant et qu'il manque un brin d'audace à Kin pour prolonger son commencement... Le rythme est bien soutenu et le suspense est là mais en sortant, je ne me suis pas dis que j'ai hâte de voir la suite. J'ai tellement peur de me retrouver devant un mauvais remake de Terminator... A mon gout, le film se suffit en soi.
L'avantage, c'est qu'on laisse le spectateur s'attacher à ses personnages pommés mais soudés. En effet, les dialogues sont plutôt bien écrit et le trio familial (le père et ses deux fils) offre de belles scènes complexes et riche en tension. Mais on regrette tout de même la redondance de quelques rôles clichés : Zoë Kravitz dans le rôle d'une gogo-danseuse pour ajouter de la féminité et pour... euh non, en fait c'est tout ce qu'elle fait, de la présence ! Et aussi, James Franco dans le rôle du gros méchant (again !), tatouage à la nuque, flingue sous la ceinture, bref tout pour faire trembler mais là encore, on a du mal à le prendre au sérieux et à le trouver menaçant.
En bref, Kin est passable et distrayant mais ne stimule pas assez notre interêt pour qu'une suite s'avère légitime. Mais la touche sociale est bien approfondie pour un film de ce genre.
Créée
le 8 sept. 2018
Critique lue 256 fois
D'autres avis sur Kin : Le Commencement
Critique originellement publiée sur le Journal d'Emmessem. Je ne sais pas quoi dire sur Kin : Le Commencement. Ca m'emmerde, parce que je l'ai vu en avant-première et j'aime bien rédiger un petit...
le 29 août 2018
12 j'aime
21
Il semble aujourd'hui compliqué de lancer une nouvelle saga adolescente. Combien se sont plantés ? (Mortal Instruments, La 5éme vague, Darkest Minds...). Kin pourrait être un candidat... Elijah est...
le 1 sept. 2018
9 j'aime
J'ai trouvé le film intrigant, divertissant, prometteur. C'est un bon début (de saga). Je ne savais pas du tout ce que j'allais voir et... je me suis amusé. Le film est plutôt bien fait, l'histoire...
Par
le 29 août 2018
6 j'aime
10
Du même critique
Voilà un très beau film qui relate de l'éveil de la sexualité et la naissance d'un amour. Entre pudeur et poésie, retenue et impulsions, Leyla Bouzid vise en plein dans le mille avec son deuxième...
le 5 sept. 2021
23 j'aime
Adaptation du roman phare de Christine Angot, "Un amour impossible" est un film fleuve qui retrace l'ensemble d'une vie. C'est étonnamment dense, percutant et fort. Les thématiques centrales vont au...
le 11 nov. 2018
19 j'aime
1
Epouse-moi mon pote suscite de vives réactions sur son histoire centré sur le thème de l'homosexualité. Je n'ai pas personnellement trouvé le propos insultant mais je l'ai trouvé maladroit et...
le 7 nov. 2017
18 j'aime