King Kong est un film d'aventure réalisé par Peter Jackson, coécrit par Fran Walsh et Philippa Boyens sur des effets spéciaux très réussis réalisé par Richard Taylor (Maquillages, design des créatures et maquettes) et une très belle photographie de Andrew Lesnie... qui met en scéne à New York lors de la Grande Dépression (l'action se passe en 1933 alors, qu'il y avait dans cette ville plus de 500000 chômeurs) Ann Darrow (jouée par la superbe et talentueuse Naomi Watts), une jeune comédienne de vaudeville au chômage qui rencontre un producteur et réalisateur ambitieux Carl Denham (joué par un très bon Jack Black) qui lui propose un role dans sa prochaine production... un film d'aventure qu'il envisage de tourner sur une ile légendaire située dans l'océan Indien... dont le scénario est écrit par Jack Driscoll (joué par Adrian Brody), un auteur de pièces de théâtre connu admiré de l'actrice... Lesquels, embarquent, en compagnie de Preston (joué par Colin Hanks) le jeune assistant idéaliste de Denham, l'équipe technique et de Bruce Baxter (joué par Kyle Chandler) un acteur narcissique... A bord du Bateau le "Venture", commandé par le capitaine Englehorn (joué par Thomas Kretschmann) et d'un équipage composé du second... monsieur Hayes (joué par Evan Parke) un ancien militaire (de 14-18) qui a pour petit protégé le jeune matelot Jimmy (joué par Jamie Bell) un ancien délinquant, du cuistot et homme a tout faire Lumpy (joué par le génial Andy Serkis)... au milieu des cages a animaux et de bouteilles de chloroformes... en direction (officielle) pour Singapour... alors que c'est pour l'ile " Skull Island " ou ils vont se retrouver face a une tribu d'indigènes et leur Dieu Kong un énorme Singe de huit mètres qui vit derrière une gigantesque muraille dans une jungle peuplait de Dinosaures et d'animaux en tous genres (Chauve souris et insectes géants)... que après un long périple, Carl Denham (par opportunisme et au mépris de ses collègues et marins décédés) va exhiber à Broadway plusieurs mois plus tard, comme la huitième merveille du monde...
Malgré, ses quelques défauts (la trop longue scéne des Brontosaures et personnage très dispensable de l'acteur narcissique)... Peter Jackson réalise un bel hommage au film d’origine réalisé en 1933 par Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack... une aventure cinématographique qui a commencé en 1997, alors qu'il venait de finir pour Universal Fantômes contre fantômes (The Frighteners) et qu'il mettra a monté pendant sept ans, grace aux succès des trois tomes de la saga : Le Seigneur des anneaux (œuvres de commandes qui va remettre au goût du jour, la fantasy, jusqu'alors mal-aimé... passés entre les mains de Tim Burton (entre autres)...
Le tournage débute un mois après le décès de l'actrice Fay Wray (son nom et celui de Cooper sont cités par Denham (Jack Black) qui avait joué dans le film original et que Jackson souhaitait voir apparaître dans son remake pour prononcer la réplique finale " c'est la belle qui a tué la bête " et dure 131 jours pendant lesquels participent 1 300 techniciens et 1 700 figurants... Ce qui donnera une grosse production d'une durée de 3 heures 20, contre 1 h 40 pour le film original sur un budget de 207 000 000 $ (les décors de New York (effectuée d'après des documents d'archives) de l'ile Skull Island ont été reconstitués en Nouvelle-Zélande (sur les pourtours de la baie de Wellington) sur une musique composée par James Newton Howard qui s'inspire des scores de Max Steiner (pour le générique)...
Enfin bref, cette grosse production signé Peter Jackson nous offre quelques moments de beauté et de poésie (je pense tout particulièrement aux scènes entre Naomi Watts et Kong interprété magistralement et humainement par Andy Serkis) au milieu de ce gigantisme de la mise en scéne efficacement bien mener par l'ex Seigneur des Anneaux devenu un Hobbit opportuniste aujourd'hui.