L'Agence par Patrick Fillinger
Le thème rejoint celui d'un livre de Maxime Chattam que j'ai lu l'année dernière (Les Arcanes du Chaos) : et si nos destins étaient pré-écrits, guidés par des forces externes. Les personnes que nous rencontrons, les actes que nous accomplissons, les choix que nous faisons, tout serait "agencé". Intéressant, non ? Bon, ici, la manière avec laquelle est traité ce sujet est quelque peu tirée par les cheveux et est à quelques gouttes de déborder de ma limite rationnelle dédiée au cinéma. Bon, on va dire que ça passe limite, notamment grâce au rythme imposé et bien emmené par un Matt Demon correct et une Emily Blunt convaincante. Mais malheureusement, il manque un palier à franchir pour faire basculer ce film dans un cercle vicieux qui aurait pu être bienvenu. Sur la fin, ça tombe un peu à plat et alors que je m'attendais à un feu d'artifice à m'en retourner le cerveau, on retrouve les racines du genre qui qualifie officiellement ce film, c'est à dire une romance, classique.