La main dans la main.

Farrugia en tant que réalisateur avait disparu des radars depuis l’échec commercial de son navet Trafic d'influence , c'est surement pour cette raison que pour ce film Farrugia à un co-réalisateur, bon ce n'est pas les producteurs qui lui ont attribué vu qu'il est l'un des producteurs du film, enfin il y a surement une volonté de limiter la casse là derrière. Sauf que prendre un mec comme Arnaud Lemort, ne va pas tirer le film vers le haut, car le mec joue dans la même catégorie que Farrugia. Ils sont tout aussi mauvais l'un que l'autre, donc associer deux tacherons ne peut que produire de la daube. Pourtant il y a presque du bon là dedans. Les dialogues ne sont pas si mauvais que ça et les gags non plus ne sont pas tous aussi mauvais, mais ce qui fait absolument tout foirer ce sont les gens qui se trouvent derrière la camera, car c'est eux qui ne savent pas insuffler de rythme à cette comédie romantique pour la faire fonctionner. Coté scénario il n'y a absolument d'original on est dans le plus commun. Un homme cherche désespérément le grand amour de sa vie, il va le trouver mais il ne va pas s'en rendre compte tout de suite. Le final avec la femme qui part et l'homme qui court la retrouver avant de la perdre, on l'a déjà vu mille fois, c'est même le passage obliger des comédies romantiques. Mais on se dit n'est il pas possible de trouver autre chose que ça? Ben non, il ne faut pas attendre de miracles de tacherons. Les acteurs ne sont pas vraiment mauvais, mais ça ne prend pas, Cornillac n'est absolument pas à sa place et Virginie Efira non plus, quand à Jonathan Lambert il se prend pour Daniel Prevost. Que les gars ne sachent pas raconter une histoire ni diriger des acteurs, c'est déjà un gros handicap, mais ils ont aussi un gros problème visuel, Farrugia et son acolyte devrait envisager une opération rétinienne, car ce n'est pas possible de mettre en boite un film avec une image aussi laide. Après ce film Farruiga a lâché la main de son compagnon pour enfiler une nouvelles fois les daubes, quoi qu’après tout pas besoin d’être à deux pour faire un étron.