Drôle de période et en même temps idéale pour regarder un film comme « L’armée des 12 singes« . Pourtant, un tel film n’a jamais été aussi flippant qu’en ce moment. Car même en l’ayant déjà regardé avant, on ne peut que le regarder autrement aujourd’hui, en pleine crise de Coronavirus… Perso, c’était une première pour moi et quelle claque !


Ça faisait déjà un petit bout de temps qu’on me disait qu’il fallait absolument que je le voie, qu’il était incontournable. Au bout de x années d’attente, ça y est. Et il était gé-nial.


Évidemment, avec l’épidémie de Coronavirus, on ne peut s’empêcher de faire le lien entre le film et notre situation actuelle. Un virus qui se propage et qui tue l’humanité en un temps record et dont les survivants ne peuvent sortir sans combinaison, ni casque et qui ont droit à une douche désinfectante après chaque sortie… Le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est troublant. Ce qui n’était il y a quelques mois que de la science fiction est aujourd’hui bien réel.


Concernant l’histoire, on est tenu en haleine du début à la fin. On débute avec ce « rêve » de James (Bruce Willis) dont il ne connaît ni l’origine ni la signification : un petit garçon qui voit une femme courir et un homme tomber à terre visiblement blessé, probablement mourant.


Rêve prémonitoire ? Souvenir d’enfance refoulé ?


Et que s’est-il passé ? Pourquoi les gens vivent-ils sous terre ? Comment ont-ils perdu le contrôle ?


On découvre peu à peu que c’est une science défaillante qui a causé la presque totale extinction de la race humaine. Une défaillance toujours à déplorer dans le futur d’ailleurs. Alors que les scientifiques tentent de « réparer » leur erreur en envoyant au casse-pipe des prisonniers en en les envoyant dans le passé pour enquêter sur ce qui a bien pu causer la propagation du virus, les prisonnier découvrent à leurs dépends que la machine à remonter le temps n’est pas fiable puisqu’ils sont victimes d’erreur : James est d’abord envoyé trop tôt dans le temps (en 1990) puis dans les tranchées en France pendant la Première Guerre Mondiale (1917) avant d’être enfin envoyé au bon endroit au bon moment (1996).


Des erreurs qui ont bien failli avoir sa peau puisqu’en 1990, il est pris pour fou puis est enfermé et drogué dans un asile et, en 1917, se fait tirer dessus dans les tranchées. Tout ça dans l’indifférence totale des scientifiques pour qui seuls les résultats comptent et qui le ramènent dans le présent et ne se gêne pas pour lui dire qu’il a fait du mauvais travail. Dans le genre "j’ose tout" , ils se posent là…


(Le reste de ma critique ici)

OnceUponATam
7
Écrit par

Créée

le 16 avr. 2021

Critique lue 449 fois

OnceUponATam

Écrit par

Critique lue 449 fois

D'autres avis sur L'Armée des 12 singes

L'Armée des 12 singes
Sergent_Pepper
6

Back to my future

Voir L’armée des douze singes à 19 ans est une expérience du temps dans ce qu’elle a de plus plaisante. Nous sommes en 1996, le blockbuster du moment se teinte d’une coloration un peu branque et...

le 22 sept. 2014

89 j'aime

12

L'Armée des 12 singes
Kobayashhi
9

There's no right, there's no wrong, there's only popular opinion.

Après un énième visionnage de Twelve Monkeys, je me devais de rendre un petit hommage à cette perle de la science fiction, avec une petite question, pourquoi c'est si génial ? -Parce que c'est ça...

le 26 août 2013

69 j'aime

5

L'Armée des 12 singes
Vincent-Ruozzi
9

Cadeau d'anniversaire pour les 10 ans de Brazil

Dix ans après Brazil, Terry Gilliam, membre des Monty Python, signe un second grand film d'anticipation avec L'Armée des douze singes. On y découvre le monde en 2035. Monde ravagé par un virus où...

le 6 nov. 2014

49 j'aime

3

Du même critique

La Forme de l'eau
OnceUponATam
10

Magnifique

Ça m’arrive très rarement mais il y a des films comme ça pour lesquels j’ai le pressentiment qu’ils vont énormément me plaire dès la première fois que j’en vois les images dans les bandes-annonces et...

le 16 avr. 2021

1 j'aime