Bordel d'organisation

Rhalala, L’Armée des 12 singes restera pour moi et pour toujours une énigme du cinéma... Pour moi qui n’ai jamais réussi à m'accrocher solidement à ses branches noueuses...

Pourtant, je les vois clairement ses qualités. Il faut dire qu’une réalisation de Terry Gilliam a toujours au moins quelque intérêt visuel, quelque univers... Ici, ce dernier s'adonne au décor penché à base de cadrages de biais. C’est une très bonne idée qui a du style et qui s'avère cohérente. Seulement voilà, avec le bordel et les délires sonores du personnage incarné par Brad Pitt - qui m’a quand même bien exaspéré avec toutes ses vociférations - l'ensemble finit à chaque fois par me casser la tête.

Les dialogues ne me convainquent pas plus que ça non plus, c’est même un peu n’importe quoi par moments - surtout au début du film lorsqu'on navigue encore à vue. Heureusement, il y a quelques mignonnes touches d’humour qui le parsèment. Le scénario s'avère ingénieux mais trop complexe et bordélique dans sa mise en scène. Il manque quelque chose. Et ce n’est qu'à partir du kidnapping que le film commence à véritablement m'intéresser. Hasard ou non, il me faut reconnaître que je voue une certaine admiration pour Madeleine Stowe, trop rare...

Le final, très réussi, met la lumière sur l’ensemble de l’intrigue, mais à chaque fois, c'est comme si c'était déjà trop tard pour moi…