Si je dis "film générationnel" vous m'en voudrez ? Trop tard...
N'empêche que L'Auberge Espagnole tout le monde l'a vu, et qu'il lui arrive même encore de revenir au détour d'une conversation....
Cédric Klapisch et la vérité de sa caméra ont encore frappé tant la brochette de jeunes étudiants européens qu'il nous montre sonne juste (un souci quand même : toutes les filles sont canons, pas sûr que ce soit toujours le cas...).
Ode à la colocation, on a très vite envie de devenir pote avec ces keums et surtout ces meufs apprenant à vivre ensemble dans la jolie ville de Barcelone. Toutefois, on n'échappe pas à certains clichés (la lesbienne garçon manqué, le couple de bourges), mais ça passe...
La plupart des acteurs sont excellents, frais, insouciants, générationnels quoi. Oups !
Le scénario n'a rien exceptionnel au contraire, mais certaines situations comme les dialogues sont vraiment très bons.
L'Auberge Espagnole se révèle être au final une comédie qu'on a beaucoup de plaisir à revoir, de temps en temps... Le retour du personnage de Romain Duris à la réalité et à l'écriture me parlant chaque fois un peu plus ! :D
Ah oui, et la bande-son est elle aussi bien générationnelle : No Surprises de Radiohead, Aerodynamic de Daft Punk, que du bon quoi !