Critique réalisée durant un stage d'écriture critique sur 3 jours. Voici mon premier essai sous forme d'une notule, critique courte pour vous donner envie.
Au coin d’un bar, Samir, grutier, croise Agathe, maître nageuse. Il ne dit pas un mot. Il l’a regarde et la suit. C’est en rentrant dans le monde aquatique d’Agathe que Samir va s’enfoncer maladroitement dans un enchaînement de mensonge autant comique que romantique.
En croisant le pays natal de sa mère (l’Islande) et sa ville de prédilection (Montreuil), Solveig Anspach (Queen of Montreuil, Lulu, femme nue) nous livre un film testamentaire pourtant remplie de joie et d’espoir. Se détachant en deux parties bien distinct, L’effet aquatique décrit, non sans humour, la vie d’une piscine municipale et le déroulé d’un congrès international de maîtres-nageurs. La photographie d’Isabelle Razavet, ainsi que la musique de Martin Wheeler, viennent sublimer cette comédie romantique d’une touche poétique rafraichissante, où l’on se surprend parfois à simplement contempler (on gardera en tête ce magnifique générique). Et si l’on reste réticent face à cette romance grandiloquente, on en reste toutefois marqué par ses personnages et leur rêve d’un monde paisible et simple. Dans la ligné des comédies islandaise (comme le sera Woman at War), Anspach propose une comédie réussie, avec l’ambition d’unir chacun d’entre nous.
Samir Guesmi offre l’une de ses performance les plus marquante avec un personnage en décalage dans notre monde, le rendant aussi drôle qu’attachant. Florence Loiret Caille dans son rôle, au premier abord secondaire, offre toute sa personnalité dans la seconde partie du film. Le reste du casting, tous marquant à leur échelle, est sublimé par une écriture réussie, établie par Jean-Luc Gaget au scénario.