Trop pointu pour être vu une soirée de chaleur estivale, estimant que j'avais probablement autre chose à foutre que me mater le premier film d'Andrei Tarkovski, pathétisme personnel oblige, que les grands penseurs arrêtent néanmoins de me faire croire qu'un chef d'oeuvre peut être quelque chose qui ne te chamboule pas forcément de l'intérieur, et qu'il me faut 1H30 de bonus pour y trouver des semblants de raisons infligées de forces pour assurer à mon ego que je comprends quelque chose au cinéma.
La plastique de cet objet assez indigeste reste interessante certes, mais j'ai besoin d'être porté par d'autres éléments pour ressentir un semblant d'émotion, et ce n'est pas non plus la froideur arbitraire du cinéaste russe qui m'aura apporté quoi que ce soit.
Si je tiens jusqu'a 70 ans, je reviendrai faire un tour promis, mais un soir de pluie.