Filmé dans un très beau noir et blanc aux multiples nuances, L’étreinte du serpent nous plonge dans les profondeurs de la forêt Amazonienne où deux explorateurs, à deux époques différentes, tentent désespérément de mettre la main sur une mystérieuse plante sacrée. Une plongée mystique et hallucinée au cœur d’un territoire hostile où cohabitent difficilement les croyances, celles des indigènes et celles des occidentaux. Cela donne une odyssée à mi-chemin entre Werner Herzog et Lévi-Strauss, une expérience sensitive transcendantale à la 2001, mais également un hommage émouvant du réalisateur Ciro Guerra à ces cultures indigènes qui peuplent cet Eden en péril.