Neverland.
Ah ! Guillermo Del Toro ne cessera de m'émerveiller ! Il nous présente ici un film de Juan Antonio Bayona avec un superbe scénario de Sergio Sanchez. Le cadre est posé. Un somptueux orphelinat où...
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le 10 mai 2011
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Non, le cinéma espagnol ne se limite pas à Almodovar. Le film d'horreur ou d'effroi est une tradition ancienne, à l'instar d'Amenabar avec Tesis et Abre los ojos.
La culture n'est pas perdue. Après La Nuit des tournesols et son serial killer, L'Orphelinat prend les ingrédients traditionnels du huis clos fantomatique dans la vieille maison isolée du monde, hantée par les secrets.
Pour autant, tout en assimilant les savoir-faire inhérents à tout cinéma d'épouvante, comme de jouer aux frontières du réel et du surnaturel, ou de pratiquer les ruptures sèches et mouvements de caméra pour faire sursauter. Sans excès de style, la peur ne nous étreint jamais entièrement, car la mort n'est pas omniprésente. Il s'agit plutôt d'angoisse que l'horreur, une atmosphère intrigante plus que des images fracassantes. Il n'empêche que le résultat est solide, le final dérangeant, presqu'autant que la réalité, avec l'histoire de l'orphelinat mortuaire de Jersey.
Créée
le 9 oct. 2015
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