Classique du genre, à revoir par tous, ne serait-ce que pour se rendre compte que la crise financière actuelle n’a rien « inventée ». Ou pour voir comment on peut contrôler l’opinion par les médias. À l’époque, c’était grâce à la presse en l’occurrence. Et pour voir que ceux qui contrôlent la finance contrôlent aussi le pouvoir politique, (comme souvent). Pour voir comment des « serpents » peuvent se faire une accolade de façade, tout en gardant le sourire, mais en préparant un mauvais coup qui rapportera plus d’argent même aux dépend des « amis ». C’est instructif.
À voir, pour voir comment on abordait le thème de la libération de la femme dans un monde d’hommes, c’est pas triste. Superbe Romy. Et ça passe mieux quand c’est Romy qui est à la baguette; tout le monde est au garde à vous, aux ordres de madame, et on est presque jaloux d’eux, tellement elle en impose la dame.
Á voir, pour voir ce qu’est une actrice volcanique au sens propre du terme. Romy forever. Pour voir des seconds rôles complètements loufoques et exubérants (Trintignant, Carmet, Brialy). Pour entendre une bande son de luxe signée Morricone, entendre des répliques qu’on n’oublie pas, même des années après.
À voir. Pour prendre son pied avec une histoire inspirée et exemplaire, qui semble réelle, malgré le ton clairement « comédie » du film. Une histoire passionnante. Comme si ça ne suffisait pas, une direction d’acteurs superbe. Rien à jeter, et encore et toujours Romy forever. Classique, je disais donc.