Troisième épisode de Mike Banning contre les méchants avec Gege Butler qui passe pour la dernière incarnation du héros américain, sans peur (ah si un peu) et sans reproche. Ce troisième volet a renoncé à toute ambition artistique, on croirait vraiment du Steven Seagal dans sa pire période DTV tournés en Roumanie. C’est d’une laideur incroyable, avec une tonalité d’un gris infâme et délavé et surtout des effets numériques digne du studio Azylum. Morgan Freeman lui aussi semble avoir renoncé, conscient qu’il lui suffisait d’être là pour toucher son chèque il n’offre rien de plus. Le scénario est consternant en dix minutes on a compris ce qui allait se passer pendant les deux heures qui suivent. Les scènes d’action sont d’un autre âge. Le pire c’est que ce n’est même pas assez mauvais pour en faire un plaisir nanardeu, c’est juste un film à éviter si on ne veut perdre son temps.