La Cité des enfants perdus est un très bon conte fantastique réalisé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro pour la direction artistique... sur une superbe photographie réalisé par Darius Khondji, une musique composée par Angelo Badalamenti et des effets visuels et spéciaux créés par Jean-Christophe Comar alias Pitof (le pietre réalisateur de Vidocq et Catwoman), Pierre Buffin et Jean-Marie Vives (Delicatessen)... qui raconte a une époque indéterminée, dans une société rétro-futurisme, au large d'une ville portuaire, les aventures de Miette (jouée par Judith Vittet) une une petite voleuse orpheline et débrouillarde exploitée par deux sœurs siamoises (jouées par Geneviève Brune et Odile Mallet) aussi cruelles que cupides, qui s'allie avec One (joué par l'excellent Ron Perlman), un costaud de foire, afin de retrouver Denrée, le petit frère de One que Krank (joué par le génial Daniel Emilfork) un dépressif qui ne peut pas rêver et ses sbires (des clones joué par Dominique Pinon) ont enlevé... Servi par une belle galerie de personnage comme Jean-Claude Dreyfus qui joue Marcello l’éleveur de puces... Serge Merlin qui joue Gabriel Marie, le chef des cyclopes qui enlèvent des enfants pour des expériences... et le grand Jean-Louis Trintignant qui interprète la voix d'Irvin un cerveau enfermé dans une sorte d'ordinateur... Ce film est une splendeur point de vue technique dont les structures, l'architecture et les appareillages évoquent Jules Verne... peuplés de créatures difforme ou handicapées dont certaines sont issus du répertoire (Le Cerveau du nabab (1942) écrit par Curt Siodmak, le Nosferatu de Murnau et les siamoises de Freaks...) et d'autres sont originaux comme les six clones (interprété par Dominique Pinon) qui passent leur temps a rechercher l'original... Sur une superbe photographie et et des trucages qui va du grandiose (La proue colossale d'un navire qui se nomme Méliès) au microscopique (Les puces tueuses dotées d'un aiguillon artificiel)... Mais cette réalisation riche et fouillée rempli d'idées brillantes... réside dans les limites d'une série de tableaux sans structure dramatique et narrative... ce qui en fait, un bel hommage délibérément rétro a la fois a la fééries (en plus sombre) de Georges Méliès et aux inventions (non narrative) de Jules Verne.