Tout d'abord, je dois avouer mon état au sortir de la vision du film, proche de la consternation, car c'est bien beau d'avoir une image léchée, une bande originale faisant intervenir Justice et Kavinsky mais ... QU'EST-CE QUE CA RACONTE ?


Si j'ai bien compris, du moins le début, ce sont 3 étudiants en école de commerce qui vont créer un réseau de proxénétisme au sein de leur université. Et après... on ne voit pas l'argent, on ne sait pas vraiment si ça marche, ce que ça change dans la vie de ces deux étudiantes et cette jeune femme.
Ah si, ça donne l'impression qu'il n'y a que des bombes atomiques, et qu'elles ne sont pas contre à coucher pour un peu de fric. Mais sans aucun souci : à croire qu'une belle et jeune femme deviendra obligatoirement escort-girl...


Outre que je trouve vraiment dégueulasse pour l'image de la femme, les hommes n'en ressortent pas mieux lotis, sauf peut-être le plus intéressant du lot qui Dan, joué par Thomas Blumenthal. Il est celui qui rechigne le plus à ce pute club, car il veut vraiment séduire une fille par ses propres moyens et non pas en couchant avec.
Quant aux deux autres, le mec, incarné par Jean-Baptiste Lafarge ressemble trait pour trait à Sean William Scott (le Stifler de la série American Pie), et Alice Isaaz, qui se crée une arme pour n'être séduite par personne ; elle se proclame lesbienne ! Comme ça, son histoire est réglé en trente secondes...


Je reconnais tout de même le talent de Kim Chapiron dans la mise en scène, dont celles qui se passent en boite de nuit, et qui donnerait presque de chanter du Michel Sardou, mais j'avoue que je ne comprends pas trop où le film veut en venir. Une métaphore du commerce comme quoi nous sommes de la compétence à revendre en fonction de nos diplômes ? Quelle découverte ; je n'aurais jamais imaginé ça en entrant dans le marché du travail !
Ajoutons à ça une fin vraiment absurde, balayant d'un regard tout ce qu'on a vu 85 minutes auparavant, et nous avons là un pur OVNI français, mais tout juste bon à enfoncer des portes bien ouvertes.

Boubakar
3
Écrit par

Créée

le 30 mars 2016

Critique lue 122 fois

Boubakar

Écrit par

Critique lue 122 fois

D'autres avis sur La Crème de la crème

La Crème de la crème
pierreAfeu
1

La gerbe de la gerbe

Le malaise est là dès les premières séquences. Et ce n'est pas parce que tous les personnages sont des connards. Ça, on le savait à l'avance. Des films sur des connards, on en a vus, des moyens, des...

le 14 avr. 2014

41 j'aime

21

La Crème de la crème
Velvetman
4

La crème de la crème

La crème de la crème avait tout pour plaire et se faire une place au soleil dans le petit microcosme du cinéma français. Cependant malgré un projet de départ alléchant et se concrétisant par une...

le 7 août 2014

31 j'aime

1

La Crème de la crème
Gand-Alf
4

L'offre et la demande.

Kim Chapiron m'avait laissé quelque peu groggy avec "Dog Pound", son aventure américaine en forme d'uppercut qui laissait poindre une certaine maturité et une envie de s'attaquer à des sujets plus...

le 19 mars 2015

24 j'aime

5

Du même critique

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

42 j'aime

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9