Tout d'abord, je dois avouer mon état au sortir de la vision du film, proche de la consternation, car c'est bien beau d'avoir une image léchée, une bande originale faisant intervenir Justice et Kavinsky mais ... QU'EST-CE QUE CA RACONTE ?
Si j'ai bien compris, du moins le début, ce sont 3 étudiants en école de commerce qui vont créer un réseau de proxénétisme au sein de leur université. Et après... on ne voit pas l'argent, on ne sait pas vraiment si ça marche, ce que ça change dans la vie de ces deux étudiantes et cette jeune femme.
Ah si, ça donne l'impression qu'il n'y a que des bombes atomiques, et qu'elles ne sont pas contre à coucher pour un peu de fric. Mais sans aucun souci : à croire qu'une belle et jeune femme deviendra obligatoirement escort-girl...
Outre que je trouve vraiment dégueulasse pour l'image de la femme, les hommes n'en ressortent pas mieux lotis, sauf peut-être le plus intéressant du lot qui Dan, joué par Thomas Blumenthal. Il est celui qui rechigne le plus à ce pute club, car il veut vraiment séduire une fille par ses propres moyens et non pas en couchant avec.
Quant aux deux autres, le mec, incarné par Jean-Baptiste Lafarge ressemble trait pour trait à Sean William Scott (le Stifler de la série American Pie), et Alice Isaaz, qui se crée une arme pour n'être séduite par personne ; elle se proclame lesbienne ! Comme ça, son histoire est réglé en trente secondes...
Je reconnais tout de même le talent de Kim Chapiron dans la mise en scène, dont celles qui se passent en boite de nuit, et qui donnerait presque de chanter du Michel Sardou, mais j'avoue que je ne comprends pas trop où le film veut en venir. Une métaphore du commerce comme quoi nous sommes de la compétence à revendre en fonction de nos diplômes ? Quelle découverte ; je n'aurais jamais imaginé ça en entrant dans le marché du travail !
Ajoutons à ça une fin vraiment absurde, balayant d'un regard tout ce qu'on a vu 85 minutes auparavant, et nous avons là un pur OVNI français, mais tout juste bon à enfoncer des portes bien ouvertes.