La Dame de Fer par Malrick
Un film qui tend à humaniser une femme qui porte bien son surnom, le fer constituant certainement chez elle ce que tout le monde appelle le coeur.
Du coup côté scénar on tire sur les ficelles, en multipliant les drames et en accentuant l'isolement de la femme qui tend à perdre la tête, mouais, un peu facile.
Ce que je retiens, même si j'avais déjà une vague idée, c'est qu'elle a été forte pour écraser les minorités, qu'elle n'avait aucune écoute et ceux qui ne travaillent pas sont de la merde qu'il faut éradiquer.
Je suppose qu'elle aurait fait ouvrir des camps pour mettre ces tire-au-flanc de branleur de chômeurs si les nazis n'avaient pas utilisés cette méthode quelques années auparavant.
Enfin, il faut lui reconnaître qu'il fallait sérieusement en avoir dans la culotte pour avoir de tels discours sans jamais avoir effectué un travail pénible.
(Le premier qui me sort qu'être premier ministre est un travail pénible prend ma main dans la gueule et je l'envoi bosser en tant qu'éboueur ou à la chaîne dans une usine!)
Je crois que je vais arrêter de parler d'elle, je pourrai encore la descendre mais je perdrai mon temps et elle ne mérite pas que je lui en consacre plus...
Pour ce qui est du film, c'est bien joué (mention spéciale à Jim Broadbent, la vraie bonne note du film), un peu lent, une réalisation tout à fait honnête, quelques touches d'humour décalé bienvenu... En bref c'est pas du mauvais travail, j'ai juste du mal à accrocher...