Comme elle semble loin, l’inspiration de Citizen Kane, qui soutenait encore le maître dans La Splendeur des Amberson ! Ici, tout est éculé, déjà dit, faussement génial, prétentieux et plat... incroyablement plat. Et Rita Hayworth, plus que la muse qu’on a souvent vantée à tort, se révèle castratrice avant toute chose. Pour revenir sur la carrière de Welles, en dehors des deux films déjà cités, elle ne vaut à mon sens que lorsqu’il se reprendra quelque peu pour faire passer Shakespeare dans l’œil de sa caméra. Tout le reste est alimentaire ou boursouflé… et sans intérêt !
Créée
le 11 juil. 2013
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