Magistral !
Elia Kazan est un des rares réalisateurs qui traitent avec autant de force et de justesse des rapports humains. Ici, le thème principal sont les pulsions sexuelles adolescentes. L'histoire se passant...
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le 9 juil. 2011
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Un beau film mais qui a beaucoup vieilli comme pas mal de films sociétaux des années 60. Déjà, évitez à tout prix la version française qui attribue aux étudiants américains des voix vintage très ORTF/vieille France, c'est assez horripilant.
La première partie du film manque singulièrement d'énergie : des scènes de classes mal mises en scène où des étudiants bien sages jouent faux et où l'enseignante semble se demander ce qu'elle fait là. Autre curiosité, la classe est uniquement constituée de jeunes blancs. Pas un latinos, pas un black, pas un hispanique. Quid du melting-pot américain ? Visiblement le cinéma de ces années-là se contentait de refléter sans vraiment la critiquer la ségrégation des populations encore pleinement à l’œuvre dans la société US.
La deuxième partie est plus intéressante. L'intrigue se focalise sur la folie de Deanie (Nathalie Wodd) et l'impossibilité pour Bud (Warren Beatty) de s'affranchir du destin que son tout puissant père lui a tracé. La première répond par la folie au matérialisme petit bourgeois de ses parents, le second doit attendre la mort de son père pour pouvoir enfin réaliser son rêve le plus simple.
Elia Kazan s'est surtout distingué dans ses réalisations par une critique virulente du système américain, Splendor in the grass à défaut d'être un grand film en est une intéressante illustration.
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Créée
le 9 oct. 2015
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