J'y aurais cru jusqu'au bout.

J'étais tellement pleine d'espoirs, tellement heureuse en guettant la date de sortie du film. Je suis une fan incommensurable du Palmashow. Depuis 2012 que je les suis comme une addict de leur connerie quotidienne, de leurs sketchs qui, s'ils ne me font pas mourir de rire, sont imprégnés de ce genre d'absurde qui me parle, à moi et à une bonne partie de ma génération, sans pour autant s'enfermer dans une tranche d'âge en particulier. Un petit air de Bref entoure ces deux-là (pas étonnant quand on voit les coups de mains apportés par Kyan Khojandi en personne), un vent d'air frais qui fait plaisir, qui fait du bien. Il y a du talent en Greg et David, beaucoup de talent. Beaucoup d'humilité, aussi.

Néanmoins, La Folle Histoire de Max & Léon fut un désenchantement sans crise de nerfs, mais un désenchantement tout de même. L'ennui nous guette à chaque tournant du film. Certains caméos sont un pur bonheur, mais ils ne suffiront pas à porter sur leurs épaules un film trop frêle, pas assez drôle, au scénario mollasson qui s'étire et s'étire en longueur. Je n'ai pas ri plus de deux ou trois fois, à mon plus grand regret, et même mes sourires étaient plus complaisants que réellement complices. Un mauvais signe. On peut toutefois saluer quelques scènes savoureuses (comme celle des deux homosexuels gestapistes), et l'énergie déployée dans cette entreprise.
Peut-être qu'il s'agissait "simplement" de s'échauffer ?

J'crois en vous, les gars.
Vous pouvez largement faire mieux que ça.