Une pièce de Jean Giraudoux (1945). Cette pièce doit davantage sa réputation aux artistes prodigieux qui l'ont joués (Louis Jouvet, Edwige Feuillère, Judth Magre…), à son titre farfelu et son idée de base qu'à son contenu. Car enfin tout cela n'avance pas, ça pérore dans le vide, ça se répète, ça digresse… et surtout ça manque cruellement de rythme. L'auteur a cru bon pour nous ternir éveiller d'égrener le début d'interruptions diverses qui se veulent humoristiques, mais l'ennui prend inexorablement le dessus. Quant au fond que d'aucun voudrait voir comme visionnaire, il est d'une naïveté qu'on a le droit de trouver confondante. Au bout d'une demi-heure on se met à penser à autre chose, et au moment de l'entracte on s'en va !