Où un Bruce Lee alternant avec talent un personnage cabotin puis monolithique fait les gros yeux à chaque fois qu'il rencontre un mayyyychant...
Où on se rend compte que le nouveau maître porte son pyjama toute la journée en dessous de ses vêtements...
Où des types qui veulent fuir après avoir empoisonné le grand maître parlent bien fort pour que le héros caché sous la fenêtre à l'extérieur puisse les entendre...
Où Bruce Lee fracasse la porte arrière de la cuisine comme John Wayne enfoncerai une porte de saloon...
Où les bruitages de bagarre sont les mêmes que dans tous les films de Bruce Lee. Bravo pour les économies vraiment...
Où se succèdent les multiples faux raccords avant, pendant et après les bastons...
Où une école d'arts martiaux ne vaut évidemment rien sans notre héros, qui dégommera un à un tous les vilains de l'école rivale...
Où tout sert de prétexte pour remplir les 90 minutes obligatoires, même les scènes qu'a du mal à filmer le réalisateur...
Où on se demande si, finalement, tant qu'à faire un film d'arts martiaux, autant ne pas chercher à écrire un scénario en multipliant les moments obligés, avec toujours ce fond improbable de guerre sino-japonaise...
Où les bastons remplissent bien leur office: ça bondit, ça se tape dessus, ça roule des mécaniques, ça greuh greuh, ça utilise des armes de toutes sortes...
Hum, ça remplit bien son rôle pour le coup.