Star Flop

Le prochain épisode "Star Wars" étant annoncé pour le 18 décembre 2019, je vais essayer de faire une petite rétrospective depuis le lancement de ce qui est devenu depuis une franchise. D'ailleurs il va falloir que j'accélère le pas car je n'ai pas vu la moitié des films qui la composent, la science-fiction pure et dure n'ayant jamais été ma tasse de thé. Ah quel sacrifice je fais là !
Voici donc mon tout premier commentaire sur la saga "Star wars". Je profite du calme revenu après (longtemps après) l’effervescence déçue liée au neuvième épisode de la franchise ("Les derniers Jedi") pour étudier cela en toute tranquillité et découvrir enfin cette saga devenue culte dès ses premières heures de vie. Découvrir ? Oui, vous avez bien lu. Eh bien oui, que voulez-vous ? Comme je le disais plus haut, j’ai souvent du mal avec la science-fiction pure et dure, alors je n’avais jusqu’alors jamais vu le moindre épisode. Si si, c’est possible ! La preuve, je vous le dis. Oh bien sûr, je connais les quelques inévitables extraits connus de tous, quand même ! Mais pour entamer cette série de commentaires qui s’annonce longue, j’ai décidé de me mettre à égalité avec les fans de la première heure, en me cognant la franchise non pas par ordre de visionnage, mais… par ordre de sortie. Je suppose qu'il vaut mieux ainsi, les effets spéciaux ayant nettement progressé depuis les années 70.
C’est donc en toute logique que j’ai commencé par le film qui a lancé la Star wars mania, celui qui s’appelait "La guerre des étoiles". Eh bien au risque de choquer tout le monde, je confirme que ce n’est pas ma tasse de thé. Comme quoi, les goûts et les couleurs… Outre le genre auquel je ne suis pas très accessible, j’ai aussi mes raisons et tant pis si mes notes se font déglinguer par une kyrielle de « je n'apprécie pas », mais j’assume pleinement ce que je vais dire.
Mon avis est que je trouve heureux que cet épisode ne soit pas sorti aujourd’hui, car c’est un nanar pur et dur. Ne vous énervez pas et soyez patients en me laissant aller au bout de mon raisonnement qui explique aussi selon moi le succès interplanétaire de ce film.
Mais pourquoi qualifier "La guerre des étoiles" de nanar pur et dur ? A cause du jeu théâtral et des erreurs scénaristiques. Tels sont les défauts que j’ai pu relever. J’ai cependant tenu compte de l’époque, et je dois reconnaître que les effets spéciaux étaient alors de grande qualité pour l’année 1977. Et puis l’imagination débordante de George Lucas était admirable. Seulement le jeu d’acteur de la plupart des protagonistes est selon moi trop cérémonieux (ou théâtral si vous préférez). Seul Harrisson Ford amène du punch grâce à la relative insouciance doublée d’un soupçon d’irrésistiblerie de son personnage (Han Solo), sortant ainsi le film d’une épouvantable lenteur à laquelle il semblait promis.
Et puis il y a le mystère lié à Dark Vador… Aussi je comprends que ce nanar ait pu avoir le succès qu’il a encore aujourd’hui : l’envie d’endosser les costumes de ce personnage et les autres est réel, et s’en retrouvera décuplé dès l’épisode suivant ("L’Empire contre-attaque"). Ce qui explique aussi l’engouement envers les nombreux produits dérivés. A croire que George Lucas a mis en images ce que bon nombre de personnes ont pu rêver durant leur enfance, en allant même au-delà tant le pouvoir de création du cinéaste était immense (voire sans limite), concrétisée entre autres par la présence de drôles de bestioles et la rivalité complice entre les deux droïdes.
L’imagination est tellement poussée que les erreurs scénaristiques se sont invitées à la fête : R2-D2 roule sans aucun souci dans l’immensité sablonneuse du désert ; pas à un seul moment, les rouages se coincent. Ensuite, le décompte à rebours… il est exprimé à voix haute en minutes alors que celui-ci est affiché en secondes… et cette erreur revient à plusieurs reprises… Mais comment peut-on confondre les minutes avec les secondes ??? Désolé de casser le mythe si élogieux de ce premier épisode, mais il faut reconnaître que tout n’est pas parfait.
Mais quand le rêve, l’évasion et l’identification l’emportent, pourquoi lutter ? Sauf que pour ma part ça n’a pas fonctionné, ce qui explique ma note, que j’assume totalement puisqu’elle correspond à mon ressenti. Cependant, je ne suis pas découragé pour autant et vais poursuivre ma quête en espérant mieux, avec le thème musical des génériques en tête. Un choix judicieux du fait qu’il est devenu culte, alors que George Lucas a longuement hésité à faire de l’enivrant "Boléro" de Ravel le thème principal de sa trilogie pour finalement le laisser rangé dans les bacs.

Avis personnel n°19