L'épisode 4 se déroulant précisément là où se finit Rogue One, un petit (re-re-re-re)visionnage d'un Nouvel Espoir s'imposait (ici dans sa version « édition spéciale » de 1997). Zéro objectivité bien sûr tant ce film a marqué ma vision du cinéma. Bref, en 1977, Lucas réinventait le space opéra, créait une mythologie des temps modernes, stylisait comme nul autre avant lui un monde autant passé que futur. Film de pur divertissement mais aussi film politique, l'univers créé ici est d'une richesse qui paraît infinie. Ho bien sûr on pourra reprocher à Lucas sa réalisation un peu plan-plan sur les scènes calmes mais quelle énergie quand il s'agit de filmer des batailles spatiales dantesques ! Et puis il y a aussi la prouesse technique que représente le film pour son époque. On apprécie d'autant mieux le petit dernier (Rogue One) qu'il s'inspire directement de l'ambiance du premier Star Wars du nom. Reste à savoir maintenant si la surexploitation à venir de la « licence » (terme détestable par ailleurs) par Disney ne va pas à terme tuer l'engouement et donc le mythe …