Frankenstein en Egypte
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Et Universal créa La Momie
En effet, à l’époque, je pensais que La Momie de Stephen Sommers était un film original. Bon, il clair, j’avais une dizaine d’années quand je croyais en cela. J’avais été tellement marqué par ce dernier qu’il me paraissait logique qu’il n’était pas un simple reboot.
Cependant, lors du printemps de 2004, Universal Pictures a sorti en DVD sa collection Universal Monsters. La série allait du Dracula avec Bela Lugosi au Frankenstein avec Boris Karloff, en passant par L’Homme Invisible et La Momie.
C’est à ce moment que je suis tombé amoureux de cette collection, et que ma curiosité s’est éveillée.
Il faudra malheureusement attendre près de dix ans pour que je craque sur le coffret collector qui regroupe les plus célèbres films de la saga.
C’est alors que j’ai décidé de me lancer dans l’aventure en me projetant jour après jour les longs-métrages.
Honnêtement, je les ai tous appréciés et il se peut qu’un jour, je fasse une Caverne sur Dracula ou encore sur Le Loup-Garou. Toutefois, le second reboot de La Momie sortant, il était temps de vous présenter le produit original.
La Momie est un film qui reste dans la famille
L’aventure a débuté en 1932 et continue à faire le bonheur du studio Universal. Jouant sur la peur puis sur le code de l’humour, la saga cinématographique a eu de nombreuses suites, remake et spin-off avant de s’offrir une nouvelle jeunesse avec le prochain long-métrage mettant en scène Tom Cruise.
En effet, c’est en 1932 que l’aventure commence. Dracula et Frankenstein ayant amassé des millions dollars au box-office, Universal Studio a décidé de mettre en place un nouveau monstre. C’est donc, au tour de La Momie d’avoir son propre film. En effet, le but étant de compléter la franchise avec une créature aussi effrayante que celle de Dracula. Tout part des fouilles en 1922, concernant le tombeau de Toutankhamon et les légendes de malédiction qui vont avec. Le public est terrifié par cette histoire et va mordre à l’hameçon. Soucieux de son succès et ne voulant pas anéantir la saga qu’ils venaient de créer, les Big Boss d’Universal décidèrent de s’appuyer sur un casting familier du public et sur un réalisateur talentueux.
Pour ceci, ils vont prendre Boris Karloff. Popularisé grâce à son rôle de la créature de Frankenstein, ce géant au visage cadavérique, va se glisser dans la peau de La Momie. Une expérience qui va s’avérer être très difficile pour lui, car il subira de nombreuses heures de maquillage. Le comble est qu’il apparaît véritablement embaumé dans très peu de scènes.
La Momie met en place la terreur et le suspens
De plus, d’autres comédiens ayant participé aux deux précédents films de la saga vont se retrouver à l’affiche de La Momie.
Côté réalisation, Universal Pictures va porter son choix sur Kar Freund. Un réalisateur ayant imposé sa patte aux côtés de Tod Browning dans le Dacula de 1931.
Ce dernier met en place la terreur, le suspens et capte parfaitement les expressions des personnages. En fait, lorsque l’on voit cette première version du long-métrage, on se dit qu’il existe désormais très peu de réalisateurs qui arrive à nous faire ressentir ce genre d’émotions.
Surtout que dans ce film, il n’y a pas d’effets spéciaux. Tout se déroule dans les studios d’Universal. Et, il y a très peu de décors.
Toutefois, il faut avouer que la présence de Karloff est impressionnante. Ce comédien en impose et vous glace le sang juste par son regard. De plus, ce fameux regard est intensifié et la caméra l’assombrit pour le rendre encore plus terrifiant.
La Momie est un film effrayant et proche de la perfection
Effectivement, La Momie est terriblement effrayant, via son ambiance et son comédien principal. Et par rapport à Dracula, lorsqu’on le revoit quelques années plus tard, on ne tombe pas dans la parodie.
Et c’est l’un des rares films de la saga avec Frankenstein et Le Fantôme de L’Opéra, qui soit aussi proche de la perfection.
Créée
le 6 nov. 2017
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