Indiana Jones et Toutankhamon sont dans un bateau...

Evelyn et Jonathan Carnahan tombent sur une carte qui leur permettrait d’accéder aux ruines archéologiques d’une ville égyptienne mythique, Hamunaptra. Pour cela, ils vont s’associer avec un certain Rick O’Connell et mener une petite expédition au cœur d’une cité, qui referme un sombre secret : la malédiction de la momie plane sur eux !

Un petit bijou cinématographique que nous a offert Stephen Sommers à la fin de l’année 1999 et qui n’a toujours pas pris une ride. Certes, c’est une bien piètre copie de la version de 1932 (en même temps, le film commet l’exploit d’être bon quand il ne fait pas des références à l’original), certes il y a parfois un peu trop de CGI ou de clichés (notamment dans les dialogues) mais ça reste bon ! La mise en scène est géniale, l’histoire est sympa quand on se laisse porter par ce qu’elle raconte (malgré les incohérences entre les chats et les réincarnations) et surtout, c’est l’un des rares films de Sommers où les références cinématographiques sont bien ficelées. Ni trop exagérées, ni pas assez. Il a eu le temps de s’amuser dans sa mise en scène et ses références et ça sent et c’est agréable ! J’aurais préféré qu’il garde la même parcimonie et le même engouement pour faire tous ses films mais non. La Momie est le seul chef-d’œuvre que Sommers nous offrira et c’est triste…

Car des machins comme ça, on n’en croise pas tous les deux matins !